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#2021 03-09-2016 10:02:50

Monsieur ADN
Mothafuckin' T.rex
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Re : Votre critique

Ulfric Sombrage a écrit :

officielles nous avaient dévoilés à l'époque"
Me dit pas que t'as écrit ta commencé ta fic avant que le film sorte yikes ?

Ecrit non.

Mais de nombreuses idées de base, le fil scénaristique et des tas de scènes trottaient au fond de ma tête au moins 9 mois avant sa sortie.

Je l'aurai fait quoiqu'il arrive en gros.

J'en avait même fait part sur ce forum bien avant la sortie du premier trailer.

Et je vais même chercher tout ça pour le prouver tient ! smile

Ulfric Sombrage a écrit :

"le fait ai que j'ai eu des surprises que vous n'aviez pas eu à cause des spots TV."
Cte condescendance bordel yikes
Perso j'ai été très surpris en voyant les Raptors communiquer avec l'Indominus par exemple.
Arrête d'utiliser "comme vous", on dirait que tu parles à des sauvages.

Ulfric c'est de la paranoïa là.

J'ai pas écrit ce post dans le but d’être condescendant avec qui que se soit.

Le vous ici sert à désigner ceux qui ont suivi les trailers. Il n'y a pas de mal dans mes dires ou alors j'ai la berlue.

Dernière modification par Monsieur ADN (03-09-2016 10:04:52)


"Dans d'autres siècles, les êtres humains voulaient êtres sauvés, ou améliorés, ou libérés, ou éduqués. Mais dans le nôtre, ils veulent êtres divertis. La grande peur de notre siècle n'est pas la maladie ou la mort, mais l'ennui. Un sentiment de temps libre entre nos mains. Un sentiment de ne rien faire. Le sentiment de ne pas être divertis."
Michael Crichton

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#2022 11-09-2016 17:55:55

Monsieur ADN
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Re : Votre critique

Giu3232 a écrit :

Et ca pete l'aspect danger et isolement qui aident a faire du premier un film magique.

Et quand n'importe qui quelque soit le fait qu'il apprécie JW ou pas blâme ou même fait l'éloge d'un aspect du film on pourrait arrêter de faire une fixette sur le premier film et son ambiance et ne pas oublier que JP a eu des suites tout de même appréciées ?


"Dans d'autres siècles, les êtres humains voulaient êtres sauvés, ou améliorés, ou libérés, ou éduqués. Mais dans le nôtre, ils veulent êtres divertis. La grande peur de notre siècle n'est pas la maladie ou la mort, mais l'ennui. Un sentiment de temps libre entre nos mains. Un sentiment de ne rien faire. Le sentiment de ne pas être divertis."
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#2023 12-09-2016 19:30:25

El Punisher
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Re : Votre critique

Je me suis refait Jurassic World récemment, et il est grandement remonté dans mon estime.
Ce n'est pas un chef d'œuvre, le fait d'inclure certains clichés hollywoodiens le pénalise et n'en fait pas un classique comme Jurassic Park a pu l'être en son temps (film révolutionnaire), mais après visionnage + grande lecture des sujets portant sur le film, je suis même choqué par certaines critiques négatives. Au final, le partenaire de JDG se rapproche bien de mon avis, excepté le début beaucoup trop expéditif (on aurait du y aller beaucoup plus en douceur, tu ne balayes pas 14 ans en une scène) et la fin too much, c'est un film solide, et à mon sens, plus poussé qu'un blockbuster classique de notre époque (j'ai vu Independance Day et Star Trek dernièrement, croyez-moi que les clichés sont bien plus présents dans ces films ci).

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#2024 21-09-2016 00:14:16

Anonyme_2
Invité

Re : Votre critique

Juste parce-que j'adore cette critique ^^

Chers lecteurs, connaissez-vous Pitbull ? Mais si, vous savez : ce rappeur et/ou dee-jay américain né dans les années 1980 qui a fait fortune en ressortant presque à l’identique tous les plus grands tubes de son enfance (jusqu’à la Lambada quand même !), n’y rajoutant que son flow rudimentaire et quelques sons d’une simple boîte à rythme pour actualiser le tout ! Si, vous connaissez ? Non ? Ça ne vous dit rien ? Ah, c’est que vous ne voyez pas le rapport avec « Jurassic World » ? Eh bah c’est pourtant bien simple : quand je vois ce film et que je pense à son réalisateur – Colin Trevorrow – je me dis qu’on a affaire là à une belle pitbullisation du cinéma. Parce que non : rien de neuf dans ce quatrième opus de la saga : en fait on reprend le premier, et puis on rajoute deux trois effets numériques et le flow rudimentaire des blockbusters du moment afin d’actualiser le tout. Mais attention : on reprend VRAIMENT le premier. Le personnage d’Alan Grant est désormais joué par une femme – l’anecdotique Bryce Dallas Howard – mais dans le fond il n’a absolument pas changé d’un iota (il reste la personne qui se désintéresse des gosses, qui rejette les valeurs de la famille au profit de son travail, mais qui va apprendre à retourner sa veste au cours de l’intrigue, enfin, vous connaissez…). Même chose pour le personnage d’Hammond, qui est certes joué par un plus jeune – Irrfan Khan (qu’est-ce qu’il fait là lui ?) – mais personnage qui reste fidèle à lui-même puisqu’il continue de dépenser sans compter, de ne pas voir le problème de donner aux gens ce qu’ils veulent ; de ne pas voir le danger qu’il pourrait y avoir, blablabla… Bien sûr, au milieu de tout ça, un gentil contradicteur annonce à tout le monde que la nature va forcément reprendre ses droits à un moment où à un autre. Il y a vingt ans c’était Jeff Goldblum qui jouait cet hurluberlu ; mais cette année, c’est Jake Johnson (comment ça « on y perd au chance » ? Que vous êtes mauvaises langues !) Mais bon, comme dans le premier, le scénario va encore donner raison à l’amoureux de la nature. En effet, la belle mécanique va être grippée par un vilain intéressé qui n’est plus Nedry, mais qui n’en reste pas moins inconséquent dans ses actes et gros (était-ce un élément fondamental de l’identité du personnage, je m’interroge…). Alors on va avoir besoin du Robert Muldoon local – ici incarné par Chris Pratt – afin d’apprivoiser la vraie grosse menace du film que sont ces créatures trop intelligentes de Velociraptors… Bon alors oui, c’est vrai, vous allez me dire que dans « Jurassic Park » premier du nom, la vraie menace c’était aussi le T-Rex. Pas faux… Mais bon, dans « Jurassic World » ils se sont certainement dit que c’était trop compliqué de faire un récit à embranchement donc ils ont décidé cette chose merveilleuse : Spoiler:  C’est con hein ? Eh bah c’est ça « Jurassic World » ! Je vous l’avais dit : on dirait du Pitbull ! Alors après, j’en entends déjà quelques-uns qui disent que je suis bien grincheux, que ça ne fait pas de mal de se replonger nostalgiquement dans « Jurassic Park » avec quelques mises à jour. En gros, c’est un petit peu la logique du DLC mais dans le monde du cinéma ; comme quand on est allé voir « Star Wars : édition spéciale ». On savait bien que c’était du gadget, que ça n’apportait rien, mais on y allait juste pour avoir un regard neuf sur la saga, ou bien tout simplement pour le plaisir de le revoir sur grand écran. Why not… Seulement, encore aurait-il fallu qu’on retrouve dans ce « Jurassic World » le talent de Steven Spielberg pour instaurer un espace, une atmosphère, une tension, une angoisse… Parce que non, là dans ce film, elle est bien loin cette habile façon d’amener progressivement tous ses éléments qui savent transformer habilité ce parc à thème en parc des horreurs. On retrouve toujours plus ou moins les mêmes scènes, juste réactualisées, et surtout totalement stéroidées avec des effets numériques qui, étrangement, rivalisent à peine avec ceux du premier. Ah il est loin le temps où un réalisateur comprenait que parfois une poignée de porte qui s’ouvre avait autant d’effet, si ce n’est plus, qu’une flopée de Galliminus courant dans les plaines. En regardant « Jurassic World », je me suis aussi dit qu’il était loin ce temps où on savait que le seul bruit de la pluie battante associé à un verre d’eau tremblante étaient plus efficaces que toutes les musiques criardes et tous les effets visuels bien flashys. Ah ça oui ! Il semble tout aussi loin que ce temps où on savait faire l’économie des mots, où on parlait peu pour parler juste, plutôt que déblatérer tout une monceau de platitudes, clichés et autres absurdités scientifiques qui n’apportent rien. Parce que non, en fin de compte je ne reproche pas à ce « Jurassic World » de reprendre la trame de « Jurassic Park », parce qu’au fond pourquoi pas… D’ailleurs le film se livre à une multitude de clins d’œil qui ne sont pas toujours désagréables pour le nostalgique de 1993. Mais ce qui aurait été pour moi un minimum – surtout pour une franchise de cette envergure – c’est qu’on soit au moins capable de reprendre l’esprit de « Jurassic Park ». Or, sur ce plan là, c’est vraiment du zéro pointé. C'est stupide, c'est dans la surenchère absurde en permanence, c'est pensé et filmé comme une grosse série B à gros moyens... Franchement, c'est vraiment pour moi du travail ni fait ni à faire. Du coup, voilà encore une nouvelle souillure sur le nom de « Jurassic Park », encore une à oublier pour savoir profiter du premier… Au moins, dans son sacrilège, ce film aura au moins ce mérite d’être tellement insipide qu’il n’offrira aucune résistance pour mon esprit. C’est toujours ça de sauvé… http://lhommegrenouille.over-blog.com

#2025 21-09-2016 06:35:28

Giu3232
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Re : Votre critique

Hohoho. Merde une critique pas tellement élogieuse tout ça.  Désolé mais les ss de la milice jw vont fondrent sur toi.

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#2026 21-09-2016 06:43:35

Laaris
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Re : Votre critique

Giu évite les d'allusions aux SS stp.


You either die as a fan or wait for enough sequels to see yourself become the hater.

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#2027 21-09-2016 08:16:56

Monsieur ADN
Mothafuckin' T.rex
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Re : Votre critique

Je me souviens avoir vu cette critique Allociné (rubrique critiques spectateurs) !  big_smile

Juste une chose qui me titille :

Le personnage d’Alan Grant est désormais joué par une femme – l’anecdotique Bryce Dallas Howard – mais dans le fond il n’a absolument pas changé d’un iota (il reste la personne qui se désintéresse des gosses, qui rejette les valeurs de la famille au profit de son travail, mais qui va apprendre à retourner sa veste au cours de l’intrigue, enfin, vous connaissez…).

Pour moi Claire Dearing est aux antipodes d'Alan Grant.
J'apprécie pas trop que Grant soit qualifié de cliché "anti valeurs de la famille au profit de son travail".
Il n'y aucun indice dans JP qui démontre que Grant ne veut pas d'enfants en raison d'une obnubilation de son travail.
Grant est certes très impliqué dans son travail car... c'est un paléontologue et en général quelqu'un qui devient paléontologue le devient par passion non pour se trouver une voie de secours...
Mais encore une fois, je ne vois aucun indice qui nous montre qu'il est obsédé par son travail.

Si Grant ne veut pas d'enfants c'est peut-être parce qu'il n'en veut pas tout simplement ?

Il faut arrêter avec ce délire que gens qui n'ont pas de gosses=obsédés dans leur travail.
Le mythe de la vie de famille modèle, qui est ancré dans nos sociétés actuelles (un peu trop parfois), m'agace sérieusement.
Des couples qui n'ont jamais eu d'enfants ou qui ne projettent pas d'en avoir ça existe, j'en connait personnelement et aucun n'est obsédé par son travail.

S'il existe une personne qui n'a pas de vie de famille car réellement obnubilé par son taff dans la saga, c'est bien Claire Dearing.
Son obsession pour le travail est clairement exposé au spectateur et cela est largement mis en avant par son statut de dirigeant du parc.

@Giu : sans partir dans le totalitarisme germano-nazi, des critiques peu élogieuses tu en trouve à foison dans la rubrique critiques spectateurs d'allociné.


"Dans d'autres siècles, les êtres humains voulaient êtres sauvés, ou améliorés, ou libérés, ou éduqués. Mais dans le nôtre, ils veulent êtres divertis. La grande peur de notre siècle n'est pas la maladie ou la mort, mais l'ennui. Un sentiment de temps libre entre nos mains. Un sentiment de ne rien faire. Le sentiment de ne pas être divertis."
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#2028 21-09-2016 08:29:12

Micka
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Re : Votre critique

Mais Grant le rejet des enfants de Grant ne trouve pas ses sources dans une motivation vraiment ultra profonde de personnage fouillé non plus....

"ils hurlent, misère ils coûtent très chers... Ils puent"

Si ça, ça ne fait pas "cliché".... C'est juste le mec bougon qui aime pas les gosses et Ellie la jeune femme maternelle qui en veut une.  Vous dites cliché mais en fait que ce soit JP ou JW, je dirai plutôt des archétypes qui se déconstruisent au fur et à mesure que le film avance.

Dernière modification par Micka (21-09-2016 08:30:16)


"Toi tu commences à me baver sur les rouleaux" Chuck Norris.

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#2029 21-09-2016 13:27:14

Ulfric Sombrage
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Re : Votre critique

Une critique d'un grand cru, totalement anticonformiste:

Le succès de Jurassic World par rapport aux deux précédents films de la saga dinosaurienne de Spielberg prouve en creux que plus la dose de propagande infligée au public est grossière, plus elle est rejetée. Mais si on diminue cette dose, afin de la rendre invisible, et donc digeste, elle est alors dénoncée comme manipulation occulte, ou tout bonnement ignorée. Question dramatique : comment Hollywood va-t-il pouvoir continuer à nous abreuver de son merveilleux nectar sioniste ?

Dans le blockbuster Jurassic World, les armatures classiques sont remplacées par le réalisme, l’humour et l’information. Les volets 2 et 3 étant complètement plombés par des injections massives d’antiracisme, de féminisme, de jeunisme et d’écologisme délirants.
Dans l’épisode 2, ce sont les femmes, une blanche et une noire, qui sauvent l’humanité du danger (musulman ou nazi, au choix), les hommes se révélant incapables de faire face. Dans le 3, c’est au tour de la famille moyenne américaine aux relents de blaireaux, menacée de dissolution, de se couvrir de gloire. Le sionisme, incarné par le mathématicien qui professe la Raison (pure), est présent dans les deux premiers épisodes, Spielberg ayant toujours veillé à confier un maximum de rôles à des corréligionnaires, histoire de fustiger le nazisme : Raiders of the lost Ark, Schindler’s List, Saving Private Ryan, Munich... Seul Lemondejuif.info ose un parallèle audacieux entre juifs et dinosaures : les premiers, qui auraient dû disparaître à cause des persécutions qui jalonnent leur histoire, finissent toujours par ressusciter. Les diamants, comme les juifs, sont éternels (ça, c’est de nous).

Le même site rappelle que dans la bataille qui ouvre Lincoln, le dernier Spielberg en date, c’est encore un juif, le général Frederick Salomon, qui s’illustre. En face, le sénateur de Louisiane Judah Philip Benjamin, le premier opposant du président « bleu », favorable à l’esclavage, ne figure hélas pas dans le film. Comme les abolitionnistes noirs, tout bonnement éliminés au profit des bons Blancs. Un parti pris de scénariste qui vaut à Steven de nouveaux ennuis avec la communauté intellectuelle noire aux États-Unis, très sensible (on se demande bien pourquoi, y a quand même la shoah en face) sur le dossier de l’esclavage. On ne reviendra pas sur la polémique, relatée par Philippe Marlière sur un blog de Mediapart, ou par Mounadil al Djazaïri.

Sa série ratée, Terra Nova, l’aventure d’une petite communauté humaine (une espèce d’élite…) qui recommence la vie 85 millions d’années en arrière, afin de ne pas commettre les fautes du… futur, ressemble terriblement à Fort Israël encerclé par des carnivores arabes. À l’arrivée, une fiction de coiffeurs gorgée de sentiments écoeurants, du théâtre de boulevard avec dinos dans le placard. Pondre une telle niaiserie, à l’ère des séries hyperréalistes qui passionnent le téléspectateur, parce qu’elles ne le prennent pas pour un jambon, montre que le maître du divertissement était en train de perdre la mesure de l’évolution du public. Mad Men, The Wire, The Shield, et même Engrenages, la petite française de Canal+, sont fabriquées par des auteurs à la hauteur pour un public plus exigeant que celui de Plus Belle la Vie ou Terra Nova. Narcos, la dernière pépite de Netflix, sur le modèle du Traffic de Soderbergh, lève le voile sur la naissance d’un narco-État. Fictif, et documentaire. On apprend des choses, par exemple que c’est Pinochet qui a déplacé le trafic de cocaïne en Colombie en fusillant les dealers chiliens (et aussi quelques milliers de gauchistes). Mais ça, c’est dans la série. En réalité, Pinochet développait des labos clandestins, et arrosait l’Europe et les États-Unis de « black cocaine » au début des années 1980. Le Guardian nous apprend que le chimiste otage du dictateur chilien a même dû bosser sur la production d’anthrax et de gaz sarin. Pinochet, Hussein, Baghdadi… les amis des Américains ont toujours senti le gaz.

Pour le très infantilisant Spielberg, un changement de stratégie s’imposait.

Le producteur (Spielberg en l’occurrence), qui décide de tout dans le système de divertissement américain, contrairement au français, où le réalisateur est roi (un certain temps, celui du tournage), a donc pris soin de gommer tous les aspects merdiques sus-cités : au diable la bienpensance, les femmes qui gagnent et les hommes soumis, les Noirs vainqueurs et les juifs souffrants. Le héros aux traits caucasiens (ou europoïdes) se tient droit, dans la plus pure tradition eastwoodienne (easthollywoodienne pourrait-on dire), pour remettre un machisme éclairé au goût du jour : les jambes, ET la tête. Ce qui représente une avancée décisive par rapport à Bruce Willis, qui s’enorgueillissait de n’avoir jamais lu aucun livre, à l’instar de George W. Bush qui, il est vrai, en avait lu un : la Bible. Le côté écolo pleurnichard qui faisait chier tout le monde s’est métamorphosé, chez le héros, en connaissance scientifique du comportement animal (et accessoirement féminin), tout à fait compatible avec le néomachisme. On n’est pas chez le tueur fou des réserves de chasse africaines, on pense à feu le banquier Édouard Stern, capable d’exterminer des centaines de nobles bêtes dans une quête maléfique, ou le député otaniste Pierre Lellouche, connu pour ses frasques cynégétiques. Non, là, Owen (le nom du héros) réussit à trouver un destin commun à l’homme et à l’animal, qui signe une réconciliation que nous espérons tous. Car la grande extinction animale programmée en préfigure une autre.

Autre plaie universelle, le féminisme prend lui aussi son coup dans l’aile : la sensuelle Claire, winneuse névrosée à la férocité lesbienne, obnubilée par les chiffres, finit par envoyer valdinguer sa camisole en marketing, pour vivre enfin sa pleine nature de femme, un peu dingue (elle fonce vers le danger sans réfléchir), un peu décalée (elle garde ses chaussures crème à talons hauts), tout en découvrant le bonheur de laisser un mâle la guider. Ça nous change du trumeau fourestien incontinent, qui rabaisse ses congénères au rang de pisseuses de sacristie (tu parles d’un progrès féministe). Qui veut d’une telle créature dans son lit, dans sa vie, dans sa boîte ? Personne. Même pas Fourniret. Alors que Claire, brillamment incarnée par Bryce Dallas Howard…

Pour une fois, on échappe à la pénible leçon d’antiracisme, même si les protagonistes sont choisis avec soin, histoire de ne froisser aucune des communautés qui composent la très cloisonnée ou très inter-raciste Amérique actuelle : le PDG du parc paléontologique est indien d’origine (cf. le nouveau boss de Google) ; son Iznogood est un gros redneck lourdingue qui veut transformer les carnivores en armements pour maintenir l’avance militaire américaine sur le reste du monde ; le rire sur pattes Omar Sy occupe le job de secondant d’Owen dans l’enclos des vélociraptors (c’est sûrement pas grâce au Pôle emploi), et il y a même un Arabe blessé, à la fin, assis dans le hangar, qui a l’air gentil. Petite concession fugace à l’Amour universel et trompeur qui baigne toutes les productions hollywoodiennes. Faut pas fâcher le reste du monde. Et ses royalties.

Et puis, surtout, premier film produit par un activiste juif où la judaïté n’apparaît pas au premier plan, ni même en filigrane. Rappelez-vous, dans Independance Day, le monde sera sauvé par un vieux juif, qui répondra « personne n’est parfait », quand quelqu’un lui avouera, avec regret, qu’il n’est pas juif… On sent qu’Hollywood a retiré sa grosse patte griffue (on peut s’amuser avec les clichés, non ?), parce que la propagande grossière ne convainc plus grand monde. Non que les juifs soient détestés dans le monde entier – même si leur image n’est pas folichonne, notamment à cause de la politique d’extrême droite de l’État d’Israël –, mais glisser une quenelle de shoah dans le fion d’un mosasaure (moïsaure ?) ne serait probablement pas opportun. Certes, les obsédés du complot verront dans Indominus Rex une allégorie de l’islamisme (Daech), et le mosasaure, qui trône au sommet de la chaîne alimentaire, l’animal-dieu qui sauve l’humanité. Autant dire que le mosasaure est le moïsasaure.

Nous voilà donc avec un film qui ne présente pas les hommes comme des goys culpabilisés à tendance homosexuelle, les femmes comme des amazones coupeuses de glands, les ennemis comme des targettes à détruire, même si le Chinois (le Dr Henry Wu), en charge du laboratoire génétique, s’autorise de drôles de mélanges d’ADN… Là aussi, contrepied de la pensée dominante : alors que tout Hollywood rêve de cartonner en Chine, où, on le rappelle, une trentaine de productions internationales seulement sont tolérées par an, l’Asiatique paraît fourbe et calculateur, n’ayant aucune limite dans ses expériences sur la Vie. Quand on sait que les Coréens sont en train de cloner un mammouth, que les Chinois sont capables de refiler du lait frelaté à leurs bébés, ou de récupérer 10 000 cadavres de porcs empoisonnés flottant sur une rivière polluée pour les refourguer aux rôtisseries locales, on applaudit des mains et des pieds, comme les singes. Ce qui n’a pas empêché Jurassic World de faire un malheur chez Xi Jinping. C’est même grâce au public chinois que le film est devenu le plus profitable de l’histoire. Les Chinois, pour qui Wu est un grand sorcier à l’intelligence supérieure, ne voient pas les choses comme nous.

Tout le hit-parade de la bienpensance en prend pour son grade, tandis que les victimes d’hier reviennent en grâce. L’homme reprend sa place, avec une certaine humilité, de numéro un de l’Humanité, loin devant les femmes et les enfants, qui font que des conneries (le parc entier part en sucette quand c’est Claire qui le dirige) et chient souvent dans leur froc. Dans Jurassic World, les mômes foutent un boxon pas possible sans pouvoir le réparer, et c’est encore le père qui nettoie le souk. Pas bienpensant, mais enfin réaliste. On retrouve le lion, roi de la savane, qui fait régner l’ordre ancien (on n’a pas dit « nouveau » !). Il était temps de renouer avec les vraies valeurs.


"Everybody wants to be a bodybuilder, but nobody wants to lift no heavy-ass weights"

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#2030 04-12-2016 18:01:50

El Punisher
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Re : Votre critique

Monsieur ADN a écrit :

L'I.rex a l'air je dis bien "a l'air" d'être plus effrayant que celui du film.
Je t'avoue donc mon exigence d'attendre un I.rex qui me ferait réellement ressentir de la peur à travers tes lignes de texte, là où pour le moi le film a échoué à me faire ressentir quoique ce soit. wink

Pas d'accord : j'ai toujours trouvé l'I.Rex effrayant, sans avoir eu la frousse pendant le film (en même temps, à part si on a trois ans, rien n'es censé faire peur dans le film), j'avais justement la frousse pour les personnages face à l'hybride, équivalant les Raptors du premier opus.

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#2031 05-12-2016 09:43:12

Monsieur ADN
Mothafuckin' T.rex
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Re : Votre critique

El Punisher a écrit :
Monsieur ADN a écrit :

L'I.rex a l'air je dis bien "a l'air" d'être plus effrayant que celui du film.
Je t'avoue donc mon exigence d'attendre un I.rex qui me ferait réellement ressentir de la peur à travers tes lignes de texte, là où pour le moi le film a échoué à me faire ressentir quoique ce soit. wink

Pas d'accord : j'ai toujours trouvé l'I.Rex effrayant, sans avoir eu la frousse pendant le film (en même temps, à part si on a trois ans, rien n'es censé faire peur dans le film), j'avais justement la frousse pour les personnages face à l'hybride, équivalant les Raptors du premier opus.

Je n'ai ressenti nul part la frousse dans le film, qui ne m'a pas fait ressentir grand chose à part une petite once de nostalgie dans l'introduction avant que le tout parte de manière trop vite expédié.

Le monstre devait nous empêcher de dormir le soir : pari raté (merci Horner... mad )

Je dis ça parce que c'est encore  possible de faire ressentir la peur à travers une créature.
Par le passé, j'ai croisé des adultes découvrir JP et TLW et je les ai vu effrayé durant les scènes d'attaque des T.rex...
C'est donc encore possible de rendre effrayante une créature au cinéma et Jurassic World était censé nous faire retrouver le sentiment d'angoisse que JPIII avait occulté (à l'exception de apparition du ptéra dans la volière) : ce film n'a pas tenu sa promesse.

PS :
C'est pas méchant du tout ce que je m'apprête à dire mais je suis étonné de te voir dire ça El Punisher alors que pendant plus d'un an tu  n'étais pas un fervent défenseur du film. On était même sur la même longueur d'onde. ^^

Dernière modification par Monsieur ADN (05-12-2016 10:43:31)


"Dans d'autres siècles, les êtres humains voulaient êtres sauvés, ou améliorés, ou libérés, ou éduqués. Mais dans le nôtre, ils veulent êtres divertis. La grande peur de notre siècle n'est pas la maladie ou la mort, mais l'ennui. Un sentiment de temps libre entre nos mains. Un sentiment de ne rien faire. Le sentiment de ne pas être divertis."
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#2032 05-12-2016 12:26:52

Taylor BC
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Re : Votre critique

D'accord avec Punisher pour ma part, l'I-rex et son côté "Némésis redoutable" est l'un des aspects du film plutôt réussi.

La scène avec Pratt sous le camion est à peu prêt aussi tendue que celle du Rex avec la tête dans la tente et celle où il arrache son implant ou retourne les raptors contre les humains sont dans la veine des raptors qui ouvrent les portes.

Je pense que ton ressenti est endommagé par la maturité que tu as gagné depuis que tu as découvert les films, c'est la nostalgie qui parle.

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#2033 05-12-2016 13:10:37

Monsieur ADN
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Re : Votre critique

Taylor BC a écrit :

Je pense que ton ressenti est endommagé par la maturité que tu as gagné depuis que tu as découvert les films, c'est la nostalgie qui parle.

Peut-être mais d'autres films récents m'on fait réellement frissonner, donc y'a aussi un aspect tout aussi critique de ma part. Si d'autres films récents on su me faire peur, ne mettez pas tout sur le dos de la nostalgie.

Quand tout va trop vite, tout va trop vite : pas moyen pour ma part de ressentir quelque chose en de telles circonstances. Et le fait de ne pas apprécier les personnages y contribue davantage.

Y'a aussi mon ressenti initial du film qui était très mauvais à l'époque : au moment des scènes dites "tendues", j'étais déjà blasé depuis longtemps donc là aussi impossible de ressentir quoique soit.

Maintenant Jurassic World est quand même remonté en mon estime mais voilà vu que de base, les scènes effrayantes ne m'ont pas effrayées, impossible qu'elles m'effraient à l'heure actuelle.

C'est aussi sans compter toutes les promesses d'un film qui avait le potentiel d'être quelque chose de vraiment mieux qu'il ne l'a été et qui était sensé faire mieux que JPIII sous tous ses aspects. Il a été plus ambitieux au niveau du scénar, mais ne fait pas mieux sur d'autres aspects, le coté effrayant entre autre. Enfin c'est mon ressenti.

Dernière modification par Monsieur ADN (05-12-2016 13:12:32)


"Dans d'autres siècles, les êtres humains voulaient êtres sauvés, ou améliorés, ou libérés, ou éduqués. Mais dans le nôtre, ils veulent êtres divertis. La grande peur de notre siècle n'est pas la maladie ou la mort, mais l'ennui. Un sentiment de temps libre entre nos mains. Un sentiment de ne rien faire. Le sentiment de ne pas être divertis."
Michael Crichton

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#2034 05-12-2016 14:08:33

Anonyme_2
Invité

Re : Votre critique

Monsieur ADN a écrit :
Taylor BC a écrit :

Je pense que ton ressenti est endommagé par la maturité que tu as gagné depuis que tu as découvert les films, c'est la nostalgie qui parle.

Peut-être mais d'autres films récents m'on fait réellement frissonner, donc y'a aussi un aspect tout aussi critique de ma part. Si d'autres films récents on su me faire peur, ne mettez pas tout sur le dos de la nostalgie.

Quand tout va trop vite, tout va trop vite : pas moyen pour ma part de ressentir quelque chose en de telles circonstances. Et le fait de ne pas apprécier les personnages y contribue davantage.

Y'a aussi mon ressenti initial du film qui était très mauvais à l'époque : au moment des scènes dites "tendues", j'étais déjà blasé depuis longtemps donc là aussi impossible de ressentir quoique soit.

Maintenant Jurassic World est quand même remonté en mon estime mais voilà vu que de base, les scènes effrayantes ne m'ont pas effrayées, impossible qu'elles m'effraient à l'heure actuelle.

C'est aussi sans compter toutes les promesses d'un film qui avait le potentiel d'être quelque chose de vraiment mieux qu'il ne l'a été et qui était sensé faire mieux que JPIII sous tous ses aspects. Il a été plus ambitieux au niveau du scénar, mais ne fait pas mieux sur d'autres aspects, le coté effrayant entre autre. Enfin c'est mon ressenti.

Je reste persuadé que nous sommes en partie responsables du résultat de Jurassic World. A vouloir trop intellectualiser un univers qui ne doit peut-être pas l'être à ce point, nous nous sommes, j'ai l'impression, éloigné de ce que je juge "bien". Dans Jurassic Park, spielberg se contentait de peu de complications au profit de l'image et des dinosaures.

#2035 05-12-2016 18:02:52

Ulfric Sombrage
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Re : Votre critique

Ce que j'aime chez l'I. rex, c'est une forme de bestialité que seul le Spinosaurus a je trouve, malgré son physique tout pourri pourrave (au Spinosaurus).


"Everybody wants to be a bodybuilder, but nobody wants to lift no heavy-ass weights"

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#2036 05-12-2016 23:34:51

Anonyme_2
Invité

Re : Votre critique

Ulfric Sombrage a écrit :

Ce que j'aime chez l'I. rex, c'est une forme de bestialité que seul le Spinosaurus a je trouve, malgré son physique tout pourri pourrave (au Spinosaurus).

Pas faux.

#2037 13-12-2016 18:39:11

El Punisher
"La Grande"
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Re : Votre critique

Monsieur ADN : j'ai toujours trouvé l'I.Rex terrifiant, même à la sortie du film, je trouvais ce point très réussi, surtout à la fin quand il tue les Raptors et malmène le T.Rex, devant le regard impuissant de Owen, Claire, Zach et Grey.

+1 Jurassic-Dark, ta remarque s'applique pour le cinéma en général.

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#2038 27-12-2016 10:23:20

Monsieur ADN
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Re : Votre critique

El Punisher a écrit :
Monsieur ADN a écrit :

JW est juste un simple divertissement comme les autres, le film qui se rapproche le plus du blockbuster lambda que d'un Jurassic Park.

Ça ne veut rien dire "plus proche d'un blockbuster que d'un JP" alors que JP était lui même un blockbuster, ce que tu oublies (ou nie) à chaque fois.

Tu vois, il y a encore un mot qui est passé à la trappe et que j'ai du mettre en gras pour me faire comprendre.

C'est le mot "lambda".

Il me semble que sur ce forum, ni moi ni personne n'a qualifié JP de film d'auteur ou renié le fait qu'il s'agisse d'un blockbuster.

Des blockbusters il y en a eu des tas dans l'histoire du cinéma, mais heureusement, tous ne se ressemblaient pas.

Ce que je veux dire par là, c'est qu'à mon jugement, il y a blockbuster ET blockbuster dans le 7ème art.
L'univers des grosses productions est parsemé de pépites, de films grandioses et/ou innovant, de films qui osent dans la mesure du possible se démarquer des autres.

Mais, dans un autre sens, il existe aussi l'archétype de la grosse production, qui part avec des idées de bases intéressantes... et qui finit par sombrer dans une formule formatée avec ses situations hyper prévisibles, ses stéréotypes bien mis en avant, et surtout un priorité mise au tape à l'oeil au détriment du scénario.
C'est ça que j'appelle un Blockbuster "Lambda".

C'est un problème récurrent au cinéma de nos jours, et Jurassic World est en plein dedans à l'instar de quantité d'autres films dont je me désole du résultat. Ça ne vaut donc pas que pour JW, mes prises de position sont un coup de gueule à l’encontre du cinéma actuel qui mise trop sur la rentabilité à court terme et qui fournit trop de potentiels gâchés...

Et pour ce qui relève de JP, que tu sois d'accord ou pas avec moi, je trouve personnelement qu'il se différenciait des blockbusters de l'époque tout comme son successeur TLW.
Pourquoi ?
Parce que même si ces films contenaient certes quelques clichés, les films n'allaient pas jusqu'à stéréotyper la machine à outrance comme le faisaient pas mal de grosses production à l'époque.

C'est pour cette raison que j’ai toujours eu de l'affection pour ces films , et ce depuis pas mal d'années.
Ce n'est donc pas l'arrivée de JW qui m'a fait avoir cette position, cette position je la maintenait déjà depuis longtemps.

JW qui non seulement s'aligne sur les blockbusters lambda actuels dans le sens où il privilégie l'action au détriment du scénario (l'organisation bordélique d'Ingen dans la hiérarchie et les relations de travail en sont les conséquences) , mais également sur des stéréotypes à la mode dans les années 90, mais que JP avaient à mes yeux outrepassés (le couple se formant dans le film, les gosses non traumatisés, le militaire véreux, le geek qui n'a pas de copine, les frères qui s'opposent mais qui finissent par fraterniser, la morale de la famille américaine plus poussée que celle avec Grant... etc.). Même les facilités scénaristiques pointées du doigt dans JW, sont à mes yeux dignes de libertés que s'autorisaient les scénaristes de films dans les années 90... ce qui ne passe plus (à mon sens) aujourd'hui (la femme qui court en talon tout le long du film ou les raptors qui parlent subitement avec l'I.rex me rappellent des délires de films d'action d'époque du genre un type avec un piolet ou une balle dans la jambe et qui parvient à dézinguer tout le monde...).

Et pour ce qui est des stéréotypes digne des années 90, je ne comprend pas pourquoi ça fonctionne encore aujourd'hui.
Ça passait crème à cette époque, mais quand c'est utilisé dans un film actuel c'est tellement flagrant que je ne comprend pas pourquoi ça fonctionne encore...

Bref, tout ça pour dire que la trilogie JP (à l'exception notable de JPIII), se différenciait à mes yeux des blockbusters d'époque (sans que je le qualifie d'autre chose que Blockbuster) et au vu des promesses faites pour JW, ce film aurait pu faire de même... mais non.

Mais bon voilà en faisant abstraction de tout ça, JW n'en reste pas moins un bon divertissement où l'on ne s'ennuie pas, où l'on profite de paysages hawaïens somptueux, où l'on constate tout de même un travail de fond créatif sur le design du parc et des décors, et où l'on a l'honneur de profiter d'une très bonne BO.

C'est juste un... potentiel gâché qui avait toutes les cartes en main pour être 10 fois meilleur.

Je l'aurait bien lieux apprécié si ce film n'avait pas été un JP.

Bien entendu mon avis ne regarde que moi, et n'a pas lieu à vouloir déclencher un conflit.

El Punisher a écrit :

Et c'est justement ça que je (on?) ne comprends pas avec toi, tu parles de scènes d'actions grandioses (... etc) mais tu n'en a jamais parlé et tu sors ça comme une excuse quand on te contredit.

Et encore une fois, tu parles d'idées intéressantes et de scènes que tu affectionnes mais tu n'en a jamais parlé depuis la sortie du film.

C'est ce que je dit plus haut.

Au final les scènes d'action sont jouissives et divertissantes mais tout s’enchaîne trop vite (maudite mode de tout caser en deux heures devil ) et le film met trop l'accent sur sur ce genre de scènes.
Après au final, je me fiche qu'il y ait de grandioses scènes d'action, j'ai accepté TLW donc j'en suis capable.
Mais voilà, tout va trop vite, le film veut caser trop de trucs en seulement deux heures, alors qu'il y avait moyen d'entrecouper pas mal de chose pour apporter un plus à un peu près tout : approfondissement de la rlation Owen/Raptor, plus de parc et de dinosaures, thèmes plus creusés, développement des personnages principaux...etc.

Et il y a erreur, les scènes intéressantes et les scènes que j’affectionne j'en ai parlé à plusieurs reprises et c'est systématiquement passé à la trappe...

Je me rappelle même d'un moment où j'ai fait l'éloge de la thématique des raptors apprivoisés en y ajoutant mon grain de sel, c'est à dire en suggérant que ce qu'Owen fait est difficile car dresser des animaux pratiquement inconnus jusque là est nouveau.
Je me suis fait sauter dessus alors que je n'insinuait rien de mal...

Bref j'arrête là.


"Dans d'autres siècles, les êtres humains voulaient êtres sauvés, ou améliorés, ou libérés, ou éduqués. Mais dans le nôtre, ils veulent êtres divertis. La grande peur de notre siècle n'est pas la maladie ou la mort, mais l'ennui. Un sentiment de temps libre entre nos mains. Un sentiment de ne rien faire. Le sentiment de ne pas être divertis."
Michael Crichton

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#2039 27-12-2016 12:35:57

Ulfric Sombrage
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Re : Votre critique

"Il me semble que sur ce forum, ni moi ni personne n'a qualifié JP de film d'auteur ou renié le fait qu'il s'agisse d'un blockbuster."

Sisisisisi, je suis sûr et certain que c'est arrivé.
Déjà y'a Monio, même si c'est un mauvais exemple. Mais je suis sûr qu'un membre a déjà nié le fait que c'était un blockbuster.

"(l'organisation bordélique d'Ingen dans la hiérarchie et les relations de travail en sont les conséquences)"
Le fameux organigramme d'InGen, on s'en souvient encore (même si c'était pas toi qui avait demandé cette absurdité).

" les gosses non traumatisés, le militaire véreux, le geek qui n'a pas de copine, les frères qui s'opposent mais qui finissent par fraterniser"
Bah c'est déjà le cas tout ça dans TLW et JP en fait. Dans JP, appart après le T. rex, les gamins sont pas traumatisés (et avoir peur quand tu es face à un Raptor, ça me semble être plutôt normal). Dans TLW, on a le Costard-Cravate véreux. Dans JP, on a le Geek obèse qui mange tout le temps et qui n'a surement pas de copine (et qui aime beaucoup l'argent), et Tim et Lex qui sont plus soudés au début qu'à la fin.

"e couple se formant dans le film"
Mais on s'en fiche de ça, si c'est fait pour durer dans la trilogie. Tu fais une fixette là desus, on va finir par croire que c'est de la frustration.

Dernière modification par Ulfric Sombrage (27-12-2016 12:37:05)


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#2040 27-12-2016 14:32:42

El Punisher
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