Disons que je fait partie de ceux qui pensent que Denis Villeneuve fait certes un beau travail au niveau de la forme, mais que l'émotion n'est pas forcément au rendez-vous (C'est un peu un plasticien technocrate pour reprendre les propos de Yannick Dahan).
En soit, j'avais mis 15 à la partie 1 je crois. Celle-ci à 0,5 pts de moins car la beauté de certains plans et le spectacle sont tirés par le bas par des choix d'écriture et de montage douteux: Stilgar qui perd des points de QI et passe pour l'illuminé religieux de base alors que la partie 1 laissait entrevoir un personnage plus nuancé et moins guignol, Chani qui se comporte comme une étudiante de 68 ayant sa carte au PCF, et surtout la bataille de fin montée de façon frustrante (pour répéter ce qu'a dit le JDG, c'est comme si la Bataille des Champs du Pelennor avait été coupée juste après que les Rohirrims chargent les Orques et que la scène suivante montrait les protagonistes victorieux).
Bref, pour moi, Dune de Villeneuve est certes meilleure que la majorité des blockbusters occidentaux de ces dernières années mais c'est loin d'être une œuvre aussi totale que le SDA à son époque, et malgré sa simplicité apparente et des personnages peut-être plus caricaturaux pour certains (quoique, les Harkonnen sont pas des plus subtils non plus, c'est limite si on a le sketch "C'est nous les méchants!" de Gad Elmaleh), j'ai large préféré Avatar 2 pour citer un autre mastodonte de SF. Je me sens mieux dans l'école Cameron que l'école Villeneuve, c'est tout.
J'ai plus qu'à voir la version de Lynch. Si ça se trouve, je vais faire partie de ceux préférant cette dernière à la nouvelle.
]]>Qui n'avait rien de réellement Mamelouk il me semble ?
Celui à Sainte-Hélène, non.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Louis-%C3 … aint-Denis
Mais celui d'avant, oui.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Roustam_Raza
Il semble qu'on ait tendance à mélanger les deux dans les œuvres cinématographiques et télévisuelles.
]]>Qui st l'homme au turban en arrière plan (historiquement) ?
Le mamelouk Ali, il me semble.
]]>Tout comme le choix de Roschdy Zem dans une Affaire d'honneur qui m'avait fait un peu tiquer dans la bande annonce mais dont le résultat a complètement occulté ce "tiquage". L'acteur est tellement bon dans son rôle que ça passe presque inaperçu.
Idem dans Monsieur N. où il jouait le maréchal Bertrand.
https://www.youtube.com/watch?v=Z7SjCJi9rfo
]]>
La mort d'une certaine personne à la fin m'a par contre assez surpris parce que connaissant le roman je ne m'attendais pas à ce qu'ils fassent ça (enfin jusqu'au moment où elle fait ce qu'elle fait avec Milady, là on sent le truc venir).
Etant donné que le même personnage meurt dans le film de Richard Lester (et n'ayant pas lu le livre de Dumas, je ne m'y attendais pas et On l'appelait Milady ayant en plus une ambiance assez bon enfant et comédie d'aventure, en tout cas bien plus que les films de Bourboulon, dans l'ensemble, ça m'avait même mis une petite claque), je m'attendais à ce que cette éventualité puisse survenir tôt ou tard.
]]>Tout comme le choix de Roschdy Zem dans une Affaire d'honneur qui m'avait fait un peu tiquer dans la bande annonce mais dont le résultat a complètement occulté ce "tiquage". L'acteur est tellement bon dans son rôle que ça passe presque inaperçu.
]]>Et j'ai trouvé le cliffhanger de fin un peu putassier quand on il n'y a même pas de troisième volet annoncé à l'horizon.
Je ne vais pas spoiler mais le fait que ça se termine comme ça aussi semble laisser penser que ça ne partirait pas forcément vers Vingt ans après. Rien ne l'empêche fondamentalement et, à ce que j'ai compris, ils aimeraient partir sur ça (deux autres films, un sur Vingt ans après, un sur Vicomte de Bragelonne alors que vu la richesse du matériel reprendre le format diptyque pour chaque serait plus approprié) mais ça serait tout de même des changements importants par rapport à l'œuvre de Dumas. Enfin, pour la suite, encore faut-il que le film marche suffisamment. Pour l'instant, il en est à 2,4 millions en France après plus d'un mois d'exploitation. Ca parait compliqué que Milady atteigne le niveau des entrées de D'Artagnan.
Personnellement, je suis plus positif sur le film. J'aime bien notamment qu'ils aient fait une sorte de mini-arc pour Aramis et Porthos alors qu'ils étaient assez laissés de coté dans la première partie. Ca ne casse pas trois pattes à un canard mais c'est amusant à suivre et la résolution en est assez rigolote.
La mort d'une certaine personne à la fin m'a par contre assez surpris parce que connaissant le roman je ne m'attendais pas à ce qu'ils fassent ça (enfin jusqu'au moment où elle fait ce qu'elle fait avec Milady, là on sent le truc venir).
Ceci ajouté à l'espèce de "Dans l'Episode précédent" au début (qui m'a personnellement arrangé mais je pense qu'il aurait pu être évité) donne au tout davantage un goût de grosse série télé que de film de cinéma.
Peut-être que c'est fait exprès parce qu'ils vont faire aussi deux séries télé, une sur les origines d'Anne/Milady et une sur Hannibal, le mousquetaire noir.
Au passage, il y a des gens qui ont parlé de wokisme sur ces deux films et franchement c'est très (trèèès) exagéré. Hannibal, certes n'existe pas dans la trilogie de Dumas (mais est inspiré par un vrai personnage), n'est pas là au point de prendre trop de place ou de porter un grand message de je ne sais quoi pour faire la morale. Pareil d'ailleurs sur le fait de choisir Lyna Khoudri pour jouer Constance Bonacieux (moi il m'a fallu voir sur Wikipédia les origines de la comédienne en me renseignant tellement devant le film je n'en ai rien vu). Constance Bonacieux est Constance Bonacieux et c'est tout.
]]>J'ai pas encore vu la première partie (beau eu le chercher dans les tripots de Nassau mais il n'y avait que des versions CAM) mais je viens de voir la deuxième au cinoche.
Je suis un peu mitigé.
D'un côté, je suis content de voir un film d'action-aventure/thriller historique français un minimum ambitieux et il y a de jolis plans (on citera le plan en drone montrant les colonnes de mousquetaires avancer dans la campagne), mais de l'autre, j'ai pas trouvé les scènes d'action mémorables, quand bien même Bourboulon utilise le plan séquence (à croire qu'il a voulu faire comme dans les derniers God of War) et je crois que je préfère l'"académisme" des adaptations des années soixante et soixante-dix (j'ai trouvé le climax autour de l'abbaye dans le film Milady de Richard Lester plus prenant que celui du présent film car plus inventif tout en étant plus posé au niveau de sa réal, donnant une bonne lisibilité aux scènes), tandis que les dialogues sonnent théatraux (là où ceux des anciennes adaptations sonnaient plus vrai, probablement car les dits films avaient plus de panache là où la version Bourboulon a un ton plutôt sérieux).
Et j'ai trouvé le cliffhanger de fin un peu putassier quand on il n'y a même pas de troisième volet annoncé à l'horizon. Ceci ajouté à l'espèce de "Dans l'Episode précédent" au début (qui m'a personnellement arrangé mais je pense qu'il aurait pu être évité) donne au tout davantage un goût de grosse série télé que de film de cinéma.
Je vois que ça été une année en partie James Bondesque TheGeeky.
Avatar : La Voie de l'Eau (James Cameron; 2022) 17,5/20 (Je sais, certains s'offusqueront de la place que je lui accorde dans ce classement mais balec)
Je m'offusque de la place que tu lui accorde dans ce classement.
Le Règne du Feu (Rob Bowman; 2002) 14/20 (hissé vers le haut par son concept et son ambiance)
Un film qui a littéralement bercé ma jeunesse et dont j'attends avec impatience le revisionnage.
Par ailleurs j'ai demandé à l'obtenir par une souscription de sa réédition en Blu Ray à la FNAC. Il y a eu suffisamment de damandes, c'est passé et je l'aurais en BRD dans les prochains mois.
]]>Découvertes
Avatar : La Voie de l'Eau (James Cameron; 2022) 17,5/20 (Je sais, certains s'offusqueront de la place que je lui accorde dans ce classement mais balec)
The Northman (Robert Eggers; 2022) 17,5/20
Jojo Rabbit (Taika Waititi; 2019) 17/20
Quand la Panthère rose s'emmêle (Blake Edwards; 1976) 17/20
La Chute (Oliver Hirschbiegel; 2005) 17/20
L'Armée Brancaleone (Mario Monicelli; 1966) 16,5/20
The Gentlemen (Guy Ritchie; 2019) 16,5/20
La Vie rêvée de Walter Mitty (Ben Stiller; 2013) 16,5/20
Le retour de la Panthère rose (Blake Edwards; 1975) 16,5/20
Eyes Wide Shut (Stanley Kubrick; 1999) 16,5/20
Le Dernier Roi d'Ecosse (Kevin Macdonald; 2006) 16,5/20
L'Etrange Histoire de Benjamin Button (David Fincher; 2008) 16,5/20
Aviator (Martin Scorsese; 2004) 16,5/20
La Forme de l'Eau (Guillermo Del Toro; 2017) 16,5/20
Casino Royale (Martin Campbell; 2006) 16/20
On l'appelait Milady (Richard Lester: 1974) 16/20
The Full Monty (Peter Cattaneo; 1997) 16/20
Rushmore (Wes Anderson; 1998) 16/20
Django Unchained (Quentin Tarantino; 2012) 16/20
Workingirls: La Grande Evasion (Sylvain Fusée; 2014) 16/20
Quand l'inspecteur s'emmêle (Blake Edwards; 1964) 16/20
Le jour du froment (spectacle de Jean-Christophe Hembert; 2002) 16/20
Tomiris (Akan Satayev; 2019) 15,5/20
Waiting for the Barbarians (Ciro Guerra; 2019) 15,5/20
Le Masque de fer (Henri Decoin; 1962) 15,5/20
Le Capitan (André Hunebelle; 1960) 15,5/20
Anna et le Roi (Andy Tennant; 1999) 15,5/20
Crimson Peak (Guillermo del Toro; 2015) 15,5/20
Mad Heidi (Johannes Hartmann et Sandro Klopfstein; 2022) 15/20
Lifeforce - Version Longue non censurée (Tobe Hooper; 1985) 15/20
Brancaleone s'en va aux Croisades (Mario Monicelli; 1970) 15/20
L'Ecole des héros (Daniel Petrie Jr; 1991) 15/20
L'Impossible Monsieur Bébé (Howard Hawks; 1938) 15/20
Golden Eye (Martin Campbell; 1995) Famke Janssen/20
Rien que pour vos yeux (John Glen; 1981) 15/20
Le Bossu (André Hunebelle; 1959) 15/20
Le Capitaine Fracasse (Pierre-Gaspard Huit; 1961) 15/20
Eternal Sunshine of the Spotless Mind (Michel Gondry; 2004) 15/20
Phone Bhoot (Gurmeet Singh; 2022) 15/20
Indiana Jones et le Cadran de la Destinée (James Mangold; 2023) 15/20
Blood Machines (Seth Ickerman, Raphael Hernandez et Savitri Joly-Gonfard; 2019) 15/20
Ponniyin Selvan: Part 2 (Mani Ratnam; 2023) 15/20
City Hunter: Bay City Wars (Kenji Kodama; 1990) 15/20
City Hunter: Amour, Destin et un Magnum 357 (Kenji Kodama; 1989) 15/20
The Professor and the Madman (Farhad Safinia; 2019) 15/20
La Comtesse (Julie Delpy; 2009) 15/20
Les Robinsons des Mers du Sud (Ken Annakin; 1960) 15/20
Le Sacre de l'Homme (Jacques Malaterre; 2007) 15/20
La Panthère rose (Blake Edwards; 1963) 14,5/20
Jamais plus jamais (Irvin Kershner; 1983) 14,5/20
Tuer n'est pas jouer (John Glen; 1987) 14,5/20
Dangereusement vôtre (John Glen; 1985) 14,5/20
Goldfinger (Guy Hamilton; 1964) 14,5/20
Mourir peut attendre (Cary Joji Fukunaga; 2021) 14,5/20
The Fortress (Hwang Dong-Hyuk; 2017) 14,5/20
Gemini Man (Ang Lee; 2019) 14,5/20
Mon Voisin le Tueur (Jonathan Lynn; 2000) 14,5/20
L'Homme au Pistolet d'Or (Guy Hamilton; 1974) 14,5/20
Deux Romains en Gaule (Pierre Tchernia; 1967) 14,5/20
City Hunter: Complot pour 1 millions de dollars (Kenji Kodama; 1990) 14,5/20
Le Trésor de Matacumba (Vincent McEveety; 1976) 14,5/20
La Reine Soleil (Philippe Leclerc; 2007) 14,5/20
La Mort vous va si bien (Robert Zemeckis; 1992) 14,5/20
L'Ile au Trésor (Byron Haskin; 1950) 14,5/20
Altamira (Hugh Hudson; 2016) 14/20
La Malédiction de la Panthère Rose (Blake Edwards; 1978) 14/20
Permis de tuer (John Glen; 1989) 14/20
Au service secret de sa majesté '(Peter R. Hunt; 1969) 14/20
Spectre (Sam Mendes; 2015) 14/20
David et Madame Hansen (Alexandre Astier; 2012) 14/20
City Hunter: La Mort de City Hunter (Masaharu Okuwaki; 1999) 14/20
City Hunter: Services Secrets (Kenji Kodama; 1996) 14/20
La Reine du Crime: L'Affaire Florence Nightingale (Terry Loane; 2018) Ruth Bradley/20
Finché c'è Prosecco c'è sperenza (Antonio Padovan; 2017) 14/20
Les Aventures de Flynn Carson: Le Secret de la Coupe Maudite (Jonathan Frakes; 2008) 14/20
Miss Peregrine et les Enfants Particuliers (Tim Burton; 2016) 14/20
Good Morning Vietnam (Barry Levinson; 1987) 14/20
The King's Man: Première mission (Matthew Vaughn; 2021) 14/20
Operation Fortune: Ruse de Guerre (Guy Ritchie; 2023) 14/20
Le Vol des Dragons (Jules Bass et Arthur Rankin Jr; 1982) 14/20
Pirates de Langkasuka (Nonzee Nimibutr; 2008) 14/20
Chérie, j'ai rétréci les gosses (Joe Johnston; 1989) 14/20
3h10 pour Yuma (James Mangold; 2007) 14/20
A la recherche de la Panthère Rose (Blake Edwards; 1982) 13,5/20
The Lobster (Yorgos Lanthimos; 2015) 13,5/20
Le Dernier Duel (Ridley Scott; 2021) 13,5/20
Edge of the World (Michael Haussman; 2021) 13,5/20
Tank Girl (Rachel Talalay; 1995) 13,5/20
Les diamants sont éternels (Guy Hamilton; 1971) 13,5/20
3 Billboards: Les Panneaux de la Vengeance (Martin McDonagh, 2017) 13,5/20
Prey (Dan Trachtenberg; 2022) 13,5/20
La Stratégie Ender (Gavin Hood; 2013) 13,5/20
Underworld 3: Le Soulèvement des Lycans (Patrick Tatopoulos; 2009) Rhona Mitra/20
Alibi.com (Philippe Lacheau; 2017) 13/20
Le Diamant du Nil (Lewis Teague; 1985) 13/20
Les Aventures de Flynn Carson: Le Trésor du Roi Salomon (Jonathan Frakes; 2006) 13/20
L'Empereur de Paris (Jean-François Richet; 2018) 13/20
The Hatchling (Tim Cianfano; 2023) 13/20
Les Miller, famille en herbe (Rawson Marshall Thunder; 2013) 13/20
L'Héritier de la Panthère Rose (Blake Edwards; 1983) 12,5/20
Uncharted (Ruben Fleischer; 2022) 12,5/20
Un talent en or massif (Tom Gormican; 2022) 12,5/20
Skyfire (Simon West; 2019) 12,5/20
L'Appel de la Forêt (Chris Sanders; 2020) 12,5/20
Quantum of Solace (Mark Forster; 2009) 12,5/20
Turbo Kid (François Simard, Anouk Wisshell et Yoan-Karl Wisshell; 2015) 12/20
Rusalka: Ozero myortvykh (Svyatoslav Podgayevskiy; 2019) 12/20
Psycho Goreman (Steven Kostanski; 2021) 12/20
Geostorm (Dean Devlin; 2017) 12/20
Hercule (Brett Ratner; 2014) 11,5/20
Les Sous-doués en Vacances (Claude Zidi; 1982) 11,5/20
Valhalla (Fenar Ahmad; 2019) 11/20
Le Fils de la Panthère Rose (Blake Edwards; 1993) 10/20
Thor: Love and Thunder (Taika Waititi; 2022) Boucs hurlants/20
65 (Scott Beck et Bryan Woods; 2023) 9/20
Les Immortels (Tarsem Singh; 2011) 9/20 (dont une partie des points pour Freida Pinto)
La Légende d'Hercule (Renny Harlin; 2014) Hors-Sujet/20
Immortel (Enki Bilal; 2005) 8/20
La Panthère Rose (Shawn Levy; 2006) 7,5/20
Revisionnages
Le Pacte des Loups (Christophe Gans; 2001) 18/20
Gladiator (Ridley Scott; 2000) 17,5/20
Apocalypto (Mel Gibson; 2006) 17/20
Gorilles dans la brume (Michael Apted; 1988) 17/20
Ghostbusters (Ivan Reitman; 1984)
Godzilla II: Le Roi des Monstres (Michael Dougherty; 2019) 15/20
Australia (Baz Luhrmann; 2008) 14,5/20
Sherlock Holmes (Guy Ritchie; 2009) 14,5/20
Le Règne du Feu (Rob Bowman; 2002) 14/20 (hissé vers le haut par son concept et son ambiance)
Rasta Rockett (Jon Turtletaub; 1993) 14/20
10 000 (Roland Emmerich; 2008) Objectivement 13/20; 16/20 en plaisir coupable.
Le Choc des Titans (Desmond Davis; 1981) 14/20
The Myth (Stanley Tong; 2005) 14/20
Opération Dumbo Drop (Simon Wincer; 1995) 14/20
La Ligue des Gentlemen extraordinaires (Stephen Norrington; 2003) 13,5/20 (Plaisir coupable)
Le Monde ne suffit pas (Michael Apted; 1999) 13/20
Lara Croft: Le Berceau de la Vie (Jan de Bont; 2003) 12,5/20 (Plaisir coupable)
Scooby Doo (Raja Gosnell; 2002) 12/20 (Peut être un plaisir coupable)
La Dernière Légion (Doug Lefler; 2007) 11,5/20
La Panthère Rose 2 (Harald Zwart; 2009) 8/20
Scooby-Doo 2: Les Monstres se déchaînent (Raja Gosnell; 2004) 8/20
Ayant vu les Immortels de Tarsem Singh et La Légende d'Hercule de Renny Harlin la semaine dernière, j'ai décidé de compléter la trilogie de films maudits des années 2010 inspirés de la mythologie grecque en visionnant l'autre blockbuster sur Hercule sortit en 2014.
Ce ne fut pas aussi catastrophique que je le craignais mais c'est pas dingue pour autant (en gros, ce n'est rien de plus que l'équivalent moderne de tous ces films bis avec le même personnage sortis au milieu du siècle dernier).
Ce film est un peu comme un plat ou tu as de bons ingrédients tels que le casting (Perso, j'accepte Dwayne Johnson en Heraclès/Hercule car non seulement il a la carrure et le potentiel pour le rôle mais ils ont eu la bonne idée de lui filer des cheveux longs et une barbe), les décors naturels (à part plusieurs fonds verts un peu dégoulinants au dernier tiers, le film n'est pas laid contrairement aux Immortels et ça m'a agréablement surpris pour la première moitié du film), la présence de Weta à la production (si je ne me trompe pas), les armures pas trop dégeulasses (ceci dit, après celles des Anneaux de Pouvoir, toutes les autres ont l'air un minimum présentables)... mais une recette ultra-bancale (En plus du contexte historique qui aurait du être non pas le 4ème siècle avant JC mais l'Age de Bronze, où l'apparition de cavaliers dans un monde où on se battait principalement à pied ou en chars a probablement crée le mythe des centaures, il y a le soucis de la démystification. Ils voulaient démystifier ? Soit mais il faut être cohérent derrière et je comprend pas l'intérêt de dire que les travaux sont exagérés et que les monstres affrontés étaient en fait des bandits ou que sais-je si c'est pour avoir un Hercule doté d'une force surhumaine en fin de film) et un mauvais cuistot (notre ami Brett Ratner).
J'aurais tout simplement souhaité que les réalisateurs soient inversés entre les deux films Hercule sortis en 2014 (avec les ingrédients cités plus haut, Renny Harlin aurait pu faire un truc peut-être aussi sympa que certains de ses films des années 90 mais il a eu le malheur de s'être retrouvé sur l'autre projet tandis qu'on n'aurait pas manqué Brett Ratner s'il s'était retrouvé sur ce dernier).
Bref, du 11/20 pour le film de Ratner là où je fous dans les 8/20 au Hercule d'Harlin tandis que les Immortels se tape 9 (avec une partie des points pour Freida Pinto, une de mes rares motivations derrière le visionnage).
Plus qu'à voir si l'adaptation Live-Action de la version Disney réussira à faire pire que les deux Hercule de 2014.
]]>Épargner le tigre à dents de sabre, j'ai trouvé ça bienvenu et inhabituel dans ce genre de film où d'ordinaire les animaux sont des boss à anéantir. Oui, c'est neuneu, mais ça colle au film.
Je m'attendais à pire. Peut-être un nanar pour certains mais un nanar que je qualifierais d'innocent, comparable à un enfant te donnant un mauvais dessin mais que tu es incapable d'engueuler. Les gros défauts du film (écriture répétitive et manquant de subtilité, scènes involontairement drôles tel que celle où Merlin fait de signes bizarres tandis que des catapultes tirent derrière lui, Goths répondant parfaitement au cliché du Barbare hollywoodien avec apparences crasseuses et casques à cornes, Batailles brouillonnes, Vortigern en carton, divers anachronismes tel que le Château de Vortigern ayant plusieurs siècles d'avance sur l'époque du film, qualité des costumes variables d'une faction à l'autre...), sont compensés par quelques décors naturels sympas (ça change des bouillies numériques qu'on se tape aujourd'hui), micro-scènes sympatoches entre les personnages (la relation de fraternité entre le perso de Nonso Anozie et son jeune camarade renvoient au bac à sable n'importe quelle relation d'amitié vue dans une série de Fantasy moderne pour prépubères alors que pourtant ça ne totalise que quelques minutes à tout casser et que c'est loin d'inventer la machine à cintrer les bananes, pour dire à quel point on est tombé bien bas...) et surtout le casting: Non seulement Colin Firth, Ben Kingsley (qui aurait pu faire un bon Merlin avec une meilleure écriture) et Aishwarya Rai (probablement un des personnages les plus mémorables du lot, et quand on est un homme simple, on n'est pas laissé indifférent par elle) mais aussi John Hannah, Kevin McKidd (Vorenus dans Rome), Nonso Anozie, Peter Mullan, Owen Teale, Iain Glen, Alexander Siddig, James Cosmo... (beaucoup de futurs vétérans de GOT). Bref, c'est loin d'être les derniers des Romanos et sont des acteurs que j'aime retrouver.
10 000 (revisionnage)
Et bien malgré le charisme d'endive de Steven Strait (il n'en a pas gagné depuis, pas même dans The Expanse, où il n'est heureusement pas le seul acteur principal), les transitions trèèèès abruptes entre les différents environnements façon jeux-vidéo, les nuits américaines un peu dégueulasses, certaines répliques un tantinet ridicules ou manquant de subtilité, et le manque de développement de certains éléments (je pense aux Atlantes et au "Dieu"), on peut se laisser emporter par le souffle épique (quoiqu'on dise du bonhomme, Emmerich sait manier une caméra. On peut pas en dire autant de certains réalisateurs de blockbusters modernes), le charisme et les gueules de certains acteurs secondaires, les soupçons de développement d'univers (le fait que chaque tribu ait sa propre esthétique; l'espèce de Noir Parler des Atlantes...) et la musique du film tant qu'on le prend pour ce qu'il est: Un conte (narré par Omar Sharif, notre égyptien national) ou une histoire d'héroïc-fantasy (il en a d'ailleurs la structure classique), une espèce d'adaptation officieuse et grand public de Conan (ou de prequel déguisé de Stargate dirons-certains), une version live-action de ces dessins-animés des années 80 mélant préhistoire et fantasy, ou Primal de Tartakovsky avant l'heure (en beaucoup plus imparfait bien sûr), et non une suite spirituelle de La Guerre du Feu et surtout pas une œuvre prétendant avoir un fond de vraisemblance historique. Oui, le film a des anachronismes/prises de liberté grosses comme un Mammouth mais quand on connaît Emmerich, attendre un quelconque réalisme de sa part serait vain et la première bande-annonce avait clairement annoncé la couleur (de là, c'était soit on adhère au délire, soit on adhère pas).
Je suis conscient que le film est loin d'être parfait et peut comprendre qu'on puisse le détester mais je l'ai revu avec plaisir et l'aime quand même, ne serait-ce qu'en tant que plaisir coupable.
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