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https://www.youtube.com/watch?v=mqBGL-BlbQo
AnalGenocide mon héros
J'ai suffisamment de recul personnellement pour faire la part des choses entre le vrai conte et l'adaptation Disney.
Ce qui, sans condescendance de ma part, n'est peut-être pas le cas de tout le monde.
Personnellement, le choix que je leur reproche le plus, c'est d'avoir nommer le petit poisson clown Nemo.
Pratiquement tout le monde fait référence au poisson clown lorsqu'il s'agit de Nemo, mais la plupart des gens ont oublié ou n'ont jamais su que Nemo c'est avant tout le personnage mystérieux de 20 000 lieux sous les mers de Jules Verne.
Le vrai Nemo est un personnage trouzemille fois plus intéressant que le petit poisson clown perdu à Sydney et reste à mon goût le personnage le plus intéressant de tous les romans que j'ai lu dans ma vie (et j'en ai pas lu beaucoup).
Roman que je recommande chaudement par ailleurs.
"Dans d'autres siècles, les êtres humains voulaient êtres sauvés, ou améliorés, ou libérés, ou éduqués. Mais dans le nôtre, ils veulent êtres divertis. La grande peur de notre siècle n'est pas la maladie ou la mort, mais l'ennui. Un sentiment de temps libre entre nos mains. Un sentiment de ne rien faire. Le sentiment de ne pas être divertis."
Michael Crichton
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Encore une fois tu racontes n'importe quoi en prétendant que les gens ne pensent plus au capitaine Nemo, ce qui est sûrement faux.
De plus, quel est l'intérêt de garder les vieilles références en pensant qu'elles ne seront jamais remplacées? C'est absurde, ça arrive à toutes les époques, sinon on ne jurerait que par Aristote...
Winter is coming.
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Le barbu est sévère, je ne peux pas le désapprouver absolument, c'est même une remise en question qui doit être faite. Disney a bien imposé sa vision erronée, édulcorée, uniformisée des civilisations et oeuvres originales qu'il adapte pour un public jeune donc peu exigeant, c'est souvent (très) moyen sur le plan de la qualité. Disney a quand même produit dans le lot de beaux métrages très soignés visuellement/musicalement et émotionnellement forts aux thématiques matures comme La Belle et la Bête ou Le Roi Lion (pour parler de ma génération). Ou alors Jurassic Park est vraiment un gros tas de coprolithe pour une clientèle d'animatroniques, parce que si c'est pas un pur produit de consommation...
Le cinéma pour les jeunes de maintenant n'est pas la littérature d'autrefois et il faut bien condenser, parfois omettre ou inventer pour faire des entrées, même si ce n'est pas une raison pour se permettre des écarts de sens et de ton aussi importants que dans Hercule par exemple. Même à l'age que j'avais à l'époque de sa sortie je l'avais trouvé bêbête sans jamais insuffler quelque émotion.
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Encore une fois tu racontes n'importe quoi en prétendant que les gens ne pensent plus au capitaine Nemo, ce qui est sûrement faux.
Et pourtant j'en ait parlé à beaucoup de monde autour de moi et beaucoup ignorent complètement l'existence du capitaine Nemo.
Par beaucoup j'ai pas dit tous, heureusement, mais une grande partie ignoraient le personnage de Verne.
"Dans d'autres siècles, les êtres humains voulaient êtres sauvés, ou améliorés, ou libérés, ou éduqués. Mais dans le nôtre, ils veulent êtres divertis. La grande peur de notre siècle n'est pas la maladie ou la mort, mais l'ennui. Un sentiment de temps libre entre nos mains. Un sentiment de ne rien faire. Le sentiment de ne pas être divertis."
Michael Crichton
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En quoi "La belle est la bête" est "mature"?
Winter is coming.
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De plus, quel est l'intérêt de garder les vieilles références en pensant qu'elles ne seront jamais remplacées? C'est absurde, ça arrive à toutes les époques, sinon on ne jurerait que par Aristote...
Premier aliéné
Go réécrire les poèmes de Baudelaire version Disney.
Ou alors Jurassic Park est vraiment un gros tas de coprolithe pour une clientèle d'animatroniques, parce que si c'est pas un pur produit de consommation...
Il aime bien Jurassic Park. Je crois même qu'il aime bien Jurassic World parce qu'il en a voulu retenir que la vision anti-blockbuster qu'il passe son temps à mettre en video.
Mais ce mec est bien plus utile que beaucoup de gens parce qu'il pousse les personnes à se cultiver et à regarder autre chose que la dernière bouse CGI avec des monstres.
Dernière modification par Freak (06-01-2019 11:21:00)
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En quoi "La belle est la bête" est "mature"?
Ça parle d'un mec aigri et moche qui ne sort jamais de chez lui et séquestre une meuf (mais pas une gourdasse en pâmoison devant le mâle alpha comme la majorité des gonzesses qui le rejettent hein, une fille exceptionnelle : elle lit !) jusqu'à ce qu'elle accepte de coucher avec lui.
Et du coup ça le sauve, il devient gentil et beau.
Un exemple à suivre pour tous les beta uprisers fragiles.
C'est plutôt mâture comme sujet.
Dernière modification par Laaris (06-01-2019 11:24:59)
You either die as a fan or wait for enough sequels to see yourself become the hater.
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https://www.youtube.com/watch?v=nV3eRKci2Fk
Freak, dans quelle vidéo évoque-t-il JP et JW ?
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Je n'ai pas encore regardé la vidéo mais en général le mec de cinfiles vaut surtout pour son avis technique et ses analyses de séquences.
Ce n'est pas quelqu'un qui fait de l'exégèse.
You either die as a fan or wait for enough sequels to see yourself become the hater.
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tyeo30 a écrit :En quoi "La belle est la bête" est "mature"?
Ça parle d'un mec aigri et moche qui ne sort jamais de chez lui et séquestre une meuf (mais pas une gourdasse en pâmoison devant le mâle alpha comme la majorité des gonzesses qui le rejettent hein, une fille exceptionnelle : elle lit !) jusqu'à ce qu'elle accepte de coucher avec lui.
Et du coup ça le sauve, il devient gentil et beau.Un exemple à suivre pour tous les beta uprisers fragiles.
C'est plutôt mâture comme sujet.
Freak, dans quelle vidéo évoque-t-il JP et JW ?
Il en parle dans plusieurs vidéos de JP mais JW il en parle dans cette vidéo je crois :
http://www.youtube.com/watch?v=Ha7lo6OhHvA
"Entre beaufs consanguins on se comprend on va aller voir Avengers 2, puis SW"
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La Bête est aigrie au début et c'est compréhensible, mais il se transforme intérieurement au contact de Belle qui lui tient tête. Alors que tout les oppose, ils font l'effort de se tolérer et s'apprivoisent l'un-l'autre. C'est parce qu'il se bonifie que Belle en tombe finalement amoureuse, sinon elle aurait fini elle aussi prisonnière aigrie d'un type n'ayant tiré aucun enseignement de ses fautes. Et si à la fin le prince redevient beau, eh bien c'est quand même un net progrès comparé à l'avant-sortilège, quand il était beau mais surtout laid d'esprit façon Gaston. La morale étant que la beauté intérieure prime sur le physique puisque Belle a aimé la Bête encore à l'état animal. Si le sortilège est rompu, il faut qu'il retrouve son aspect initial, c'est le jeu.
Cinfile trouve justement agaçant cette caractérisation de Belle en la fille intello qui se passe son temps à lire.
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Cinfile trouve justement agaçant cette caractérisation de Belle en la fille intello qui se passe son temps à lire.
C'est parce qu'une fille belle ET intelligente, c'est assez incroyable surtout si on est un mâle zêta
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Lisez l'histoire originale de "La belle et la bête", vous me direz ensuite si la version de Disney est mature.
Ah la beauté intérieur, c'est vachement mature que de faire croire au gosse que c'est un réel fait.
@Freak. Arrête de me troller connard ^^. Tu sais toi-même que je ne parle pas de réécriture, mais d'abandon progressif des icônes ce qui est un déroulement habituel de l'Histoire.
Winter is coming.
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@tyeo30 : Disney sont tout sauf des iconoclastes, ils profitent plutôt des icônes des autres. D'ailleurs c'est un peu la mentalité de ce cher Walt : profiter du talent des autres à bas prix.
Le vrai iconoclaste dans l'histoire, c'est moi, car je m'attaque à l'icône Disney Je suis d'ailleurs exclu de Disneyland faut le savoir.
Dernière modification par Freak (06-01-2019 14:09:23)
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Et pourtant les icônes transformées deviennent les icônes des nouvelles générations, comme bon nombres d'éléments important des siècles passés ont été transformés et réhabilités pour plaire à de nouvelles générations. ça ne fait que ça.
Winter is coming.
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Lisez l'histoire originale de "La belle et la bête", vous me direz ensuite si la version de Disney est mature.
Ah la beauté intérieur, c'est vachement mature que de faire croire au gosse que c'est un réel fait.
À l'instar du Bossu de Notre-Dame, La Belle et la Bête est mature compte tenu du public visé, et compte tenu de la majorité des autres productions Disney nettement plus légères (style Les Aristochats, Bernard et Bianca, Robin des Bois... et leurs animaux anthropomorphiques). Bien sûr, comparés aux contes et romans d'il y a plusieurs siècles et dont ils sont très librement adaptés, c'est clairement gentillets comme histoires pour des adultes. La palme pour le Peter Pan nian-nian hyper manichéen de Disney face au livre subtil et sombre de J.M. Barrie, mais cette fois, même pour un film destiné à la jeunesse, je trouve que ça ne vole pas bien haut mon cher Peter.
La beauté du coeur ou de l'âme n'est qu'une image abstraite (personne n'est parfait ou totalement mauvais, bien que Disney adore les stéréotypes), mais faire entendre à un enfant qu'il vaux mieux tendre vers cet idéal, ne pas se fier qu'à l'apparence, n'est pas quelque-chose d'absurde ou alors on m'a éduqué dans je ne sais quels préceptes d'une secte obscurantiste.
Loué soit Mickey Mouse qui fait notre éducation !
Parents, dormez sur vos deux oreilles. °o°
Dernière modification par Tim (06-01-2019 16:14:21)
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D'une manière générale, le message principal de tous les Disney (à l'exception notable d'Aladdin et peut être quelques autres) c'est : chacun doit rester à la place qui est la sienne dans l'ordre naturel des choses.
Si on reprend un de tes exemples de Disney "léger", dans Les Aristochats, la vieille bourgeoise lègue sa fortune à ses chats plutôt qu'au majordome qui l'a assistée toute sa vie parce que sinon il dépasserait sa condition de prolo.
La beauté de l'âme n'est pas un but en soi dans les Disney, elle est attribuée ou non aux personnages selon cet agenda. Les méchants sont ceux qui troublent l'ordre établi, les gentils ceux qui le font respecter.
Pour poursuivre l'exemple, dans Les Aristochats le méchant est le prolo qui s'insurge contre le fait qu'une fortune soit léguée à des chats.
A défaut de préceptes obscurantistes Disney t'a éduqué selon des valeurs conservatrices.
Dernière modification par Laaris (06-01-2019 17:44:49)
You either die as a fan or wait for enough sequels to see yourself become the hater.
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Alors dans ce cas on ne dit pas que l’œuvre est mature, mais qu'elle est plus mature s'il faut la comparer aux autres productions qui sont dites plus simplistes ou mièvres.
Mais bon la dichotomie bien/mal est largement présente dans la quasi totalité des Disney, ce qui fait largement régresser le côté dit mature de celles montrant des choses peux accessibles d'ordinaire au public visé.
La bonté de l'âme? Si Disney devait te faire ton éducation il t'apprendrait que même les "méchants" ont une certaine bonté d'âme.
Winter is coming.
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D'une manière générale, le message principal de tous les Disney (à l'exception notable d'Aladdin et peut être quelques autres) c'est : chacun doit rester à la place qui est la sienne dans l'ordre naturel des choses.
Si on reprend un de tes exemples de Disney "léger", dans Les Aristochats, la vieille bourgeoise lègue sa fortune à ses chats plutôt qu'au majordome qui l'a assistée toute sa vie parce que sinon il dépasserait sa condition de prolo.
Sauf que petit détail, elle précise que la fortune lui reviendra au final au bout de quelques années ou quelque chose dans le genre, mais Edgar s'arrête d'écouter la dame jusqu'au bout, persuadé qu'il ne touchera rien.
Et Thomas O'maley le chat de gouttière finit par vivre chez la bourgeoise.
"Dans d'autres siècles, les êtres humains voulaient êtres sauvés, ou améliorés, ou libérés, ou éduqués. Mais dans le nôtre, ils veulent êtres divertis. La grande peur de notre siècle n'est pas la maladie ou la mort, mais l'ennui. Un sentiment de temps libre entre nos mains. Un sentiment de ne rien faire. Le sentiment de ne pas être divertis."
Michael Crichton
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Alors c'est encore plus limpide.
Edgar le prolo qui s'insurge, incapable d'attendre à sa place que les miettes des bourgeois ruissellent jusqu'à lui, est le méchant.
O'Malley le prolo qui accepte sa condition et aide les bourgeois à conserver leur place est récompensé par le gîte et la pitance, prenant finalement la place d'Edgar chez la bourgeoise. Et lui saura s'en contenter.
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