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Mon verdict sur JWR.
J'ai des sentiments mitigés à son égard pour être honnête. D'un côté, elle a capturé l'atmosphère de la trilogie originale JP mieux que les JWs et est en soit mieux écrite et réalisée qu'eux, mais de l'autre le film est en gros une version moderne de ces films de série B avec des dinos des années 50 à 70 du type Le Sixième Continent ou L'Oasis des Tempêtes, avec certains défauts en commun. On est encore assez loin du niveau du King Kong de Peter Jackson ou de TLW. Je suis même tenté de mettre JP3 au-dessus de JWR et pour en revenir aux comparaisons avec King Kong, JWR est hélas assez similaire à Kong Skull Island: Un film joli à regarder mais avec une histoire quelconque sans profondeur émotionelle. Mon principal problème avec JWR est en effet l'histoire non-ambitieuse déjà-vue, faisant assez fan-fic basique et faisant les poubelles des romans à la recherche de scènes et de dialogues non-utilisées (JWR est limite une adaptation de la mission de Biosyn dans le roman TLW). David Koepp, pourtant capable de mieux (plus tôt cette année, un film qu'il a écrit, mettant en scène Michael Fassbender, a été plutôt bien reçu), a déçu et on a l'impression qu'il a écrit le scénario "vite fait sur le gaz" en un aprem.
Ma note et mon classement: 6/10 et quatrième au sein de la saga, entre JP3 et FK.
Il se peut que je développe davantage mon opinion dans les jours à venir.
"I'm a simple man. I like pretty, dark-haired women and breakfast food" Ron Swanson, Parks and Recreations
"I have come up with a plan so cunning you could stick a tail on it and call it a weasel." Black Adder the Third
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Et bien pour moi, Rupert Friend a su apporter à son personnage, Martin Krebs, plus de subtilité que tout les autres antagonistes des autres JW, notamment Hoskins et Mills (et même Ludlow et Nedry, pour moi).
Je n'ai vu le film qu'en VF malheureusement, il se peut qu'en entendant le ton de sa vraie voix, je discerne mieux sa mauvaise aura. Mais honnêtement, il ne semblait pas non plus un "Bad Guy" à fortiori.
Sa mort n'est pas marquante à cause de la réalisation de mon point de vue.
Il reste le personnage que j'ai le plus apprécié du film, avec Reuben Delgado.
Dernière modification par InGen'Hunter (07-07-2025 08:34:13)
Ce sera comme une balade en forêt... il y a 65 millions d'années
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C'est pas une question de mauvaise aura, c'est que Krebs :
- Il recrute une équipe afin d'illégalement récupérer des ressources pour son entreprise, tout en étant d'une arrogance folle au moment de s'assurer que Loomis vienne
- Il refuse d'aller aider des naufragés pour ne pas perdre de temps sur sa petite aventure, en essayant de forcer la main en jouant de son argent ("C'est mon affrètement")
- Dès la première scène d'action il est prêt à laisser une adolescente mourir pour s'assurer qu'elle ne fasse pas dérailler sa collecte d'échantillons en appelant les secours
C'est pas vraiment ce que j'appellerais un bad guy subtil de mon côté
Supplique pour être enterré sous le Spinosaure de Mèze
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Alors pour le coup, je trouve justement que le film ne laisse aucun doute sur qui est le méchant dans le film. Et j'ai trouvé ça bien, car le film ne nous prend pas pour des débiles sur ça et assume son méchant.
Ce que j'ai trouvé cool, c'est lorsqu'ils se retrouvent à la station essence, l'ado l'accuse de pas l'avoir sauvé et même si il a une arme à la main, il ne la pointe jamais sur l'équipe, j'ai trouvé ça plutôt chouette et rarement vu au cinéma.
On sent que le personnage est impatient, n'aime pas être contrarié, il est un peu adolescent sur les bords.
Dernière modification par nathan0 (07-07-2025 08:43:07)
"je ne blame pas les gens pour les erreurs qu ils commetent , mais qu ils en assument les conséquences"
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Vous avez oublié de parler du fait qu'il souhaite au brontosaure de New York de crever la bouche ouverte, ce qui en 5 mots pose "je suis méchant et je vais me faire tuer atrocement".
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Pour reprendre les points de cité Thalounet :
Pour le premier point : c'est pas parce que tu fais quelque chose d'illégal que c'est immoral (le but est quand même de créer un vaccin, même si on se doute que ses motivations personnelles sont plus financières qu'humaniste), et ce n'est pas parce que quelque chose est légal qu'elle est morale ou éthique. Et je n'ai pas ressenti une quelconque arrogance de sa partau moment d'aller chercher Loomis dans son musée.
Pour les deux autres points, je suis d'accord, mais je dois dire que lorsque qu'il veut empêcher l'adolescente d'appeler les secours, il n'est pas violent avec elle, il était plutôt dans l'optique de lui faire comprendre, en lui expliquant calmement, qu'ils ne devaient pas demander une quelconque aide extérieure, jusqu'à que le bateau tangue et profite alors de la situation, c'est le point véritable de bascule pour moi du personnage, de sa limite de ce qu'il est prêt à faire.
@Taylor BC, il ne dit pas "crève la bouche ouverte", mais "meurt en paix si tu veux, mais pas au milieu du trafic" ou quelque chose s'y rapprochant, et pas avec un ton des plus méprisant (encore une fois, je n'ai l'ai vu qu'en VF), c'est pas non plus les paroles de personnes les plus mauvaise qui soient ^^.
Et oui, le fait qu'il ne pointe jamais l'arme vers quiconque, et essaie même de calmer la situation, montre qu'il est quand tempéré, et pas un tueur de sang froid.
Dernière modification par InGen'Hunter (07-07-2025 09:01:29)
Ce sera comme une balade en forêt... il y a 65 millions d'années
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Perso, je trouve le Dreadnoughtus encore plus fadasse que l'Apatosaure.
Goût et les couleurs : j'ai trouvé le dreadnoughtus pas mal fichu.
Moi l'émerveillement il m'a jamais quitté avec la saga jusqu'à Rebirth
Étrange, on peut pas dire que les trois premiers Worlds ont mis en avant l'émerveillement de la dé-extinction des dinosaures, contrairement à Rebirth.
Ce sera comme une balade en forêt... il y a 65 millions d'années
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J'y repense, mais tenter de persuader Zora en lui parlant out of the blue de sa mère morte c'est pas vraiment un move de gentil non plus
Supplique pour être enterré sous le Spinosaure de Mèze
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Ouais, j'ai pensé "Oh ! La subtilité, mec !" devant cette scène.
"I'm a simple man. I like pretty, dark-haired women and breakfast food" Ron Swanson, Parks and Recreations
"I have come up with a plan so cunning you could stick a tail on it and call it a weasel." Black Adder the Third
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C'est pas subtil d'évoquer le cas de sa mère, mais laisse quand-même une graine émotionnelle qui peut jouer en sa faveur à terme.
Ce sera comme une balade en forêt... il y a 65 millions d'années
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"on peut pas dire que les trois premiers Worlds ont mis en avant l'émerveillement de la dé-extinction des dinosaures"
La scène des gyrosphères, le bassin du Mosasaurus, la mort du Brachiosaurus, les Apatosaurus dans la neige, etc. Que des choses que Rebirth peine à émuler avec une scène de contact peau à peau, sympathique mais déjà vu en 1993, puis en 1997, puis en 2015, puis en 2018.
"Je prie pour que la colère de Rexy s'abatte sur François Ruffin" - Mathilde "sornaensis" Panot
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Et bien pour moi, la scène des gyrosphères et du mosasaure n'ont pas trop marché, de part la réalisation. Pour FK, tu peux oublier avec moi, les seuls émotions que j'ai eu en voyant ce film, c'était agacement et irritation. Dominion m'a laissé indifférent.
La dernière scène d'émerveillement que j'avais eu, c'était celle des stégosaures de TLW, et la dernière en date maintenant est celle des titanosaures. Et j'ai trouvé les modèles très beau et réussi, surtout quand Loomis est juste à côté, la texture rappelant celle d'éléphants, peut-être pas la juste représentation qu'on s'en fait, mais fonctionne pour ancrer la présence de l'animal (pour moi en tous cas).
Dernière modification par InGen'Hunter (07-07-2025 10:23:55)
Ce sera comme une balade en forêt... il y a 65 millions d'années
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Et bien pour moi, la scène des gyrosphères et du mosasaure n'ont pas trop marché, de part la réalisation. Pour FK, tu peux oublier avec moi, les seuls émotions que j'ai eu en voyant ce film, c'était agacement et irritation. Dominion m'a laissé indifférent.
La dernière scène d'émerveillement que j'avais eu, c'était celle des stégosaures de TLW, et la dernière en date maintenant est celle des titanosaures.
Totalement d'accord, aucune scène n'est marquante niveau émerveillement dans la saga JW... excepté la scène du brachiosaure dans FK.
Rebirth m'a fait vibrer lors de la scène du titanosaure, et aussi celle du mosa quand il saute hors de l'eau la première fois.
"je ne blame pas les gens pour les erreurs qu ils commetent , mais qu ils en assument les conséquences"
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surtout quand Loomis est juste à côté, la texture rappelant celle d'éléphants.
Amusant sachant qu'ils ont utilisé un éléphant pour aider la prise de vue.
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J'ai vu le film vendredi soir en VF.
Je me suis pas mal spoil entre les bandes annonces et la fuite du script.
Déjà, j'ai aimé avec quelques réserves (contrairement au dernier Wolrd, que j'avais détesté avec quelques bons points ^^)
Je remarque que probablement pas mal de trucs qui clochent sont liés au montage, à voir si une version longue corrige les problèmes.
Je n'arrive plus trop à ordonner mes idées/questionnements, alors je vais faire un + & -
Les moins :
* L'effet "niveau de JV" constaté par d'autres.
* J'ai pas compris le principe, c'est l'ile des ratés ? Y'en a pleins de "pas raté" : T-rex, Dilophosaure, Vélociraptor, Titanosaure, Dolores, etc
(c'est pour leur piquer l'ADN en direct live qu'ils en avaient besoin sur place ? Ils n'avaient pas déjà leur ADN au labo pour leur croisement ? Pas compris )
* J'ai pas aimé le retour des blagues pipi/caca, le gars pouvait tout à fait être baissé en train de ramasser du bois, concentré et ne pas entendre les furtifs raptors arriver (ils sont trop biens en plus, menaçants et tout, j'adore ! jusqu'à l'arriver du "machin moche").
* Les 100 titanosaures qui devraient mettre à mal toute la végétation et pas forcément rester dans "la vallée des Titanosaures" (c'est dit comme ça en VF), le problème de l'environnement est bien soulevé dans le deuxième livre, qui a pas mal inspiré ce film, mais n'est pas du tout abordé ici.
* Qu'en VF du moins, un paléontologue, héritier du grand Alan , puisse dire "dinosaure" pour désigner les reptiles volants & marins
(ça me rappelle JPIII et son "Baryonyx plus grand que Suchomimus" comme quoi, Grant n'est peut être pas un bon prof)
* Comment le mec au fusil peut s'accrocher à la porte alors qu'un Spinosaure est accroché de l'autre côté de son corps ?
(ouais je sais c'est pour refaire une "Jeffrey qui ouvre la porte", mais c'est carrément pas la même chose, là le spino (de quelques tonne ?) pends dans le vide, tandis que dans JP, le raptor de 50-100 kg tire sur les jambes de Jeffrey)
* Je n'ai pas compris le coup du/des mosa : ils le suivent avec le GPS, à 1 km du truc ils font demi-tour pour aider la famille, genre 40 ou 60 km dans l'autre sens.
Et après, sans le voir revenir avec leur super table-carte GPS, il surgit pour les chasser, cette succession d'événement n'est pas claire pour moi, si quelqu'un à la gentillesse de me redécrire la scène .
* Le rancor qui rode sans but dans l'ancien complexe depuis xx temps
* L'intro/placement de produit, la porte ne ferme plus à cause du papier de Sneakers (ça me fait penser au papier de la barre de céréale dans le 2ème livre tiens!), la porte a l'air assez balèz malgré tout, heu comment il a fait le truc pour tout casser, vraiment jusqu'aux murs ?
Peut être un faux- rancor raccord, le mec qui se fait manger au début c'est bien derrière la porte qui est ensuite grande ouverte quand Loomis visite ? La porte qu'on ne peut ouvrir qu'avec 2 clés ultra sécurisé ? Sachant que tout le monde à déserté les lieux 5 minutes après le lâché de monstre ?
Les plus :
* J'ai trouvé la blague de la pastille Vichy au moment de tension des hautes herbes sincèrement très drôle, ça fait du bien.
* J'ai bien aimé que l'apatosaure ait des graffiti, c'est New York bébé.
* J'ai adoré qu'on découvre le sort de Leclerc en même temps que les 2 autres (gloups).
* Que le T-rex ne saute pas sur tout ce qui bouge, il a l'air de plus chercher à comprendre ce qu'il voit qu'à "manger-manger Grrr !" , il prend son temps
(normal, on nous le montre à côté d'une carcasse, faisant la sieste après un bon repas).
* Enfin on tue un dinosaure avec un flingue, tu pointes, tu tires et le machin meurs, je crois que ce n'est jamais arrivé avant en 6 films (corrigez moi si je me trompe).
* L'apparition du D-rex avec l'hélico, vraiment chouette !
* Le ptérodactyle en cage (au bar), sans surenchère sur la taille.
* Le film en sa globalité, histoire simple "un film de casse" et divertissante dans un univers Jurassic.
Sur moi ça fonctionne bien, sauf 2-3 points soulevés, j'irai le revoir en VO au cas où
Cool
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En parlant de la mention de premier parc, je me demandais si c'etait tout simplement pas Jurassic World, plusieurs raisons :
- Jurassic World est bien le premier parc à dinosaure qui a été ouvert aux touristes. Et connu ouvertement du public.
- Apres Jurassic World d'autres parcs d'attraction à Dinosaures ont ouverts ici et là : on en voit un dans Chaos Theory. Le dernier Apatosaure vivant dans Rebirth vient aussi d'un parc.
- Krebs explique que cette île servait pour les expériences d'hybridation pour diversification et booster l'attractivité du parc quand les gens se sont ennuyé. Or on sait que l'Indominus Rex a été fait pour ça.
Dernière modification par monketsharona (07-07-2025 14:28:31)
'Aucune force sur Terre ne me fera jamais aller sur cette île' (Alan Grant)
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Ma critique complète (avec divulgâchages donc à vos risques et périls)
Introduction
Né au milieu des années 90, j’ai grandi avec la trilogie originale Jurassic Park et j’étais si jeune lorsque j’ai vu les deux premiers volets que je ne me rappelle pas de cette découverte mais étant donné que j’étais (et suis toujours) un grand fan de dinosaures, je prenais mon pied devant et n’était pas si terrifié que ça (la sorcière de Blanche-Neige me faisait mille fois plus flipper que les prédateurs de JP). Ainsi, j’ai connu la sortie de JP3, la traversée du désert des années 2000 et début 2010, puis enfin la saga Jurassic World.
Lorsque Jurassic World premier du nom sortit en salles, j’avais adoré avant de réaliser suite à d’autres visionnages et au développement progressif de ma culture cinématographique que le film m’avait dupé avec sa nostalgie (en me faisant aimer Jurassic World pour ce que Jurassic Park était et non pour ce qu’il était lui-même, soit un spectre fade se contentant d’imiter son modèle malgré quelques idées potentiellement intéressantes mais amenées de façon bancale). Vinrent les suites et là où je n’avais pas détesté Fallen Kingdom malgré son écriture et des designs forts agaçants (heureusement que Juan Antonio Bayona était là pour ajouter un peu d’émotion et de visuels intéressants), Dominion marqua mon divorce avec la franchise Jurassic en raison de son fan-service surabondant tant qu’il en était écœurant, sa fadeur visuelle, son écriture aux fraises, et son scénario relevant plus de l’arnaque qu’autre chose (on ne parlera pas des séries animées que sont La Colo du Crétincé et La Théorie du Chaos qui, malgré quelques petits passages pas mauvais, n’apportent rien de consistant et sont fort dispensables pour un non-fan de la saga).
J’en avais tellement plus rien à faire de la saga que l’annonce début 2024 d’un septième film Jurassic m’avait fait ni chaud ni froid, surtout avec David Leitch à la barre (j’ai apprécié les John Wick mais ce n’est pas le genre de réalisateurs que je veux pour du Jurassic), quand bien même David Koepp soit au scénario. Puis David Leitch s’est désisté et fut remplacé par Gareth Edwards, dont j’apprécie assez les films sans les considérer pour autant comme des chefs d’œuvre (des manques dans l’écriture des personnages peine à les rendre pleinement attachants et à nous faire ressentir de vrais trucs pour eux), ce qui m’a fait intéresser au projet. J’ai donc suivit les diverses news, le tournage et compagnie, attendu les bandes annonces avec même une certaine impatience et celles-ci m’ont fait dire « Ok. C’est dommage qu’on revienne sur une île tropicale mais ça à l’air visuellement plus intéressant que la dernière trilogie. ». C’était comme constater que son ex-femme semblait avoir un peu changé dans le bons sens et la séance de visionnage au cinéma fut comme la revoir au cours d’un simple rendez-vous. Si ce dernier se passait bien, tant mieux, et si il s’avérait décevant, ce serait fort regrettable mais j’en serais pas chamboulé pour autant, la vie continuerait et je trouverais mon bonheur ailleurs.
Alors quel est le verdict ? Disséquons le film aspect par aspect.
I/ Visuels
C’est indéniable, Jurassic World : Renaissance est plus agréable à regarder que les autres Jurassic World, oui même Fallen Kingdom inclus malgré ses sursauts. On retourne à une photographie un peu plus naturelle, on a de beaux plans larges mettant en valeur les environnements et les animaux, d’autres crépusculaires plutôt jolis (tel que celui où on a l’Essex passant devant les formations rocheuses, ou encore le passage où le canot des Delgados traverse la forêt squelettique inondée juste avant le complexe d’InGen). On a quelques fonds verts qui picotent un peu (en particulier lors de la scène de descente en rappel durant l’arc du Quetzalcoatlus) mais en soit ce n’est pas ce qui m’a le plus dérangé.
Les décors naturels thaïlandais sont aussi fort appréciables et l’aspect déchiqueté quasi Skull Islandesque de l’île Saint-Hubert (située près de la Guyane Française. InGen a eu la bonne idée d’aller chier devant notre porte avec son complexe) aide à lui donner une identité visuelle propre comparé à Nublar et Sorna, et on est enfin de retour dans une vraie jungle vivante (celle de JP3 puait le studio par moments tandis que celle de JW et FK, quand bien même les scènes aient été tournées à Hawaii, n’était qu’un décor traversé par nos personnages plutôt qu’une entité à part entière ralentissant leur progression avec des rochers ça et là, des portions plus denses que d’autres, un terrain traître…).
II/ Histoire
L’histoire est pour moins le gros point noir du film. Non pas qu’elle soit fondamentalement mauvaise en soit, comparable selon moi à une de série B des années 50 à 70, mais fainéante et rétrograde pouvant être qualifiée de sous TLW ou de JP3 bis.
Aussi merdique la trilogie Jurassic World fut-elle dans son ensemble, elle avait malgré tout quelques bonnes idées, tel qu’amener les dinosaures sur les continents, même si ce fut fait de façon très maladroite. Je m’étais plein du contexte improbable de JWD à l’époque mais ce qui est fait est fait, et il aurait fallu s’en servir de point de départ pour cette nouvelle histoire plutôt que tout balayer pour revenir sur une énième île tropicale abritant un complexe d’InGen sortit du chapeau d’Universal, surtout que si ils tenaient absolument à faire une aventure tropicale tournant autour de la quête des ADNs des plus grands animaux, ça aurait pu se passer dans une région reculée sur le continent en Amérique Latine, Afrique ou Asie tandis que le complexe d’InGen aurait pu être remplacé un village ou un complexe quelconque. Vous me demanderez « Mais qu’en serait-il des Mutants ? » mais le truc c’est que je les trouve pas utile au scénario. J’y reviendrais.
III/ Personnages
Etant donné que les personnages n’étaient ni le point fort des volets précédents, ni celui des films d’Edwards, il était légitime d’avoir quelques craintes bien que c’était la responsabilité de Koepp ici (dont j’ai jamais trop eu à me plaindre des persos sur JP et TLW), ce qui atténuait ces dernières. Alors bien que les persos de JWR ne soient pas mauvais en soit, ils sont pour la plupart un peu basiques, dans la lignée des personnages de JP3 et de certains secondaires de TLW.
Commençons par celui de Scarlett Johansson, la mercenaire Zora Benett. Bien qu’elle se fond mieux dans l’univers que Chris Pratt (dans le sens où on ne voit pas l’actrice mais son personnage, qu’on l’aime ou non), je la trouve en deçà par rapport à ses deux autres co-stars que sont Mahershala Ali et Jonathan Bailey (quand bien même elle se prétende être une grande fan de la saga, j’ai l’impression qu’elle ne s’est pas donnée à fond dans son jeu), et ses tentatives d’approfondissement (la mention de son camarade tué au Yémen, le fait qu’elle n’ait pu assister aux funérailles de sa mère) ne font pas mouche. On suggère qu’elle est un peu chamboulée par ces dernières tragédies mais pour autant, la mort des différents membres d’équipage de l’Essex ne semble pas l’impacter plus que ça alors qu’elle semble les connaître (surtout qu’à côté, Duncan Kincaid l’est et à juste titre). Et malgré son petit arc idéologique (elle commence comme une mercenaire en quête d’argent, et finit l’histoire en renonçant à l’opportunité d’obtenir de quoi finir sa vie tranquille), son perso de femme d’action est assez lambda comparé à d’autres similaires qu’on peut voir dans le monde du jeu-vidéo (Lara Croft dans les premiers Tomb Raider, Chloe Frazer dans Uncharted…).
Concernant Duncan Kincaid, je n’ai pas grand-chose à dire car Mahershala Ali fait bien le boulot avec son charisme naturel mais il aurait pu trôner aux côtés des « gros bras » emblématiques de la saga que sont Muldoon et Tembo avec un petit plus de développement et surtout une scène de sacrifice qui aurait été jusqu’au bout.
Pour le paléontologue Henry Loomis, ça fait du bien d’avoir à nouveau un scientifique parmi les protagonistes et son enthousiasme de « fanboy » lorsqu’il est présence de dinosaures et ce même au sein de scènes tendues tel qu’avec le Mosasaure et les Spinosaures est contagieux mais il est hélas un peu tiré vers le bas par quelques conneries qu’il débecte (les « dinosaures de type eau, aviaire » comme si c’était des Pokémons, le Titanosaure et son poids de 11 tonnes probablement copié bêtement sur la page wikipedia de Titanosaurus alors que l’animal dépeint dans le film est probablement un Puertasaurus ou autre espèce comparable avec un poids dépassant facile les 60 tonnes minimum, l’oxygène qui est soit disant plus concentré aux tropiques alors qu’il est homogène partout sur Terre…). Parce que sinon, Loomis fait le café en tant que simili Daniel Jackson devant jouer les Indiana Jones et je serais loin d’être opposé à son retour (ainsi que celui de Kincaid et Benett) dans une éventuelle suite.
Les Delgados, sans être exceptionnels, étaient corrects pour des personnages de « simples civils » dans la franchise Jurassic. Pour les situer par rapport à des personnages comparables des autres volets, ils sont mieux que les Frères Mitchells de JW, Amanda Kirby de JP3 (je sais que beaucoup le critiquent mais moi je l’aime bien Eric Kirby tandis que Paul a une évolution sympa), et Maisie de FK. Bon par contre Dolorès l’Aquilops n’a servi que de caution mignognitude juste bonne à vendre des jouets (alors qu’une scenette en fin de film avec la gamine ayant un début de rhume ou que sais-je suivie d’un plan sur l’Aquilops aurait suggéré que cette bestiole était porteuse d’une maladie, ce qui aurait non seulement justifié sa présence sur cette île des indésirables mais aussi ouvert une porte pour la suite).
Pour finir avec les personnages principaux, Martin Krebs est plus ou moins le Lewis Dodgson du roman Le Monde Perdu dans le sens où il est l’agent d’une multinationale en charge d’une mission clandestine sur une île à dinosaures où le but est de prélever des échantillons. Je l’ai trouvé un peu quelconque en tant qu’antagoniste, bien qu’il aurait davantage mérité le nom de Dodgson que l’imposteur sénile qu’on a vu dans JWD.
Quant à l’équipage de l’Essex (Atwater, Nina, et Leclerc), ils sont comparables au trio de mercenaires de JP3, dans le sens où le film n’a pas réussi à nous attacher à deux d’entre eux avant qu’ils clamsent tandis que le troisième, seul parmi les protagonistes campés par des acteurs plutôt connus, a une épée de Damoclès sur la tête jusqu’à sa scène fatidique, rendant la chose prévisible. Le faible nombre de « T-shirts rouges » combiné au totem d’immunité dont sont pourvus les Delgados ainsi que le trio principal (du moins Zora Bennett et Henry Loomis, une scène de mort pour Duncan Kincaid ayant été prévue à l’origine), fait qu’il n’y a pas beaucoup de morts et qui bien qu’elles sont un peu plus punchy que celles ridicules de JWD et plus tragiques que celles de FK (où il n’y avait que des antagonistes ou des larbins qui crevaient), n’égalent pas celle de JP et TLW, et post échouage, la partie suivant l’expédition est un peu en mode promenade de santé jusqu’à la scène du Quetzalcoatlus. Avoir des membres d’équipage supplémentaires ou mêmes des équipes rivales (après tout, Krebs mentionne le fait qu’ils doivent agir au plus vite à cause des rivaux de Parker-Genix) aurait pu donner à l’ensemble un côté plus proche de King Kong ou de TLW, avec des scènes de tuerie cauchemardesques.
IV/ Bestiaire
Parlons des trois espèces autour desquelles tourne la quête de l’expédition :
— Le Mosasaure. Enfin le potentiel de l’animal a été un tant soit peu utilisé après avoir passé la majorité de son temps d’écran dans la trilogie Trevorrow a surgir hors de l’eau à la verticale mâchoires grandes ouvertes pour choper un truc (il n’y a que FK où sa mise en scène était un peu variée).
— Les Titanosaures. Je les ai bien aimé. Si on met de côté la longueur exagérée de leur queue en fouet (qui est plus une caractéristique de Diplodocide que de Titanosaure), on a probablement un des meilleurs sauropodes de la saga en termes de design et les couleurs et motifs en font celui qui me plait le plus visuellement (surtout comparé aux fades Apatosaures et Dreadnoughtus introduits dans la trilogie Trevorrow). Le seul bémol les concernant est qu’on encore relégué le sauropode dans le rôle du « Dino Merveilleux », ce qui au bout de sept films et de deux séries animées, commence à devenir pas mal redondant (surtout quand on ajoute par-dessus le thème original de John Williams en mode « Tu te souviens de l’introduction du Brachiosaure dans Jurassic Park premier du nom ? Tu te souviens de la réplique Ils se déplacent en troupeau… ? ». Avoir les Titanosaures se montrant agressifs après avoir été piqués par la seringue ou avoir nos personnages se retrouvant au milieu d'un combat entre un des Titanosaures et un grand prédateur aurait ajouté du peps et aider à distinguer l'espèce vis-à-vis de ses cousines en terme de rôle.
— Le Quetzalcoatlus. En tant qu’avocat de représentations plus proches de la réalité scientifique, j’ai un avis paradoxal sur l’animal. D’un côté, celui de JWD était plus fidèle aux représentations scientifiques actuelles (hormis le surdimensionnement) mais son utilisation dans le volet de Trevorrow était foireuse (Il attaque l’avion, fait quelques petits caméos en début et fin de film, prend son chèque, et se casse) là où celui de JWR est moins fidèle (l’espèce de carène sur le bec façon calao est une pure licence artistique, tout comme ses soit disant habitudes rupestres) mais j’aime assez ses couleurs (comme quoi, les couleurs peuvent parfois aider à faire passer la pilule concernant un design moyen anatomiquement parlant), est dépeint comme un animal et non un monstre, et est au cœur d’un des arcs du film. Cependant, j’avoue que j’aurais préféré le voir être dépeint comme une sorte de giga cigogne chassant dans les milieux ouverts (repérant ses proies depuis les airs avant de les attaquer au sol) plutôt qu’un calao XXL inféodé aux falaises.
Sinon, ça a fait du bien de retrouver un Tyrannosaure vraiment menaçant, fut-il pour une seule scène, après le pétard mouillé sacrificiel que fut celui de JP3 et le doudou que fut Roberta dans la trilogie JW est appréciable, même si la scène du canot est bien plus courte que l’originale du roman (dans le cas présent, le rex avait encore à bouffer sur le cadavre de Parasaurolophus. Il n’aurait pas eu d’intérêt à aller se faire mal en poursuivant de pauvres humains sur des lieues et des lieues).
Et bien que celui de JP3 avait des couleurs plus attrayantes, les nouveaux Spinosaures plus proches des représentations scientifiques actuelles étaient sympas malgré leur temps d’apparition au final assez court quand on pense à leur mise en avant lors de la promotion du film. Et j’aurais peut-être mis une autre espèce de Spinosauridae (le Baryonyx aurait eu grand besoin d’une refonte visuelle) ou autre dinosaure semi-aquatique plus petite à la place (suffisamment pour être capables d’aller à l’intérieur du bateau plutôt que de simplement s’accrocher au bord et choper quiconque à portée de leurs mâchoires).
Le film essaie également d’enrichir le bestiaire de la saga en ajoutant des amphibiens, une créature serpentiforme dans les marais, des petits ptérosaures tel qu’Anurognathus, et même un Dunkleosteus et c’est appréciable même si la suggestion qu’il y ait des Mégalodons vivants quelque part dans l’univers de Jurassic Park me dérange car le Mésozoïque avait suffisamment de monstres marins emblématiques (Pliosaures, Elasmosauridés, Ichthyosaures géants du Trias, Xiphactinus…) que j’estimerais prioritaire par rapport au célèbre requin géant du Mio-Pliocène, surtout qu’il a déjà sa franchise chez Warner en face. Par contre le film manque cruellement d’herbivores car hormis les Titanosaures et Dolorès l’Aquilops, les seuls herbivores sont le Parasaurolophus (sous forme de cadavre), l’Ankylosaurus (un simple caméo de deux secondes), et l’Apatosaurus (lui aussi un simple caméo, en début de film). Je suis conscient que l’Ile Saint-Hubert n’est pas forcément supposé avoir un écosystème bien équilibré mais ça fait bizarre quand on compare aux autres films qui avaient un minimum de variété parmi les herbivores mis en avant.
Enfin, concernant les Mutants/Hybrides, là je suis plus dubitatif. Autant l’Indominus et l’Indoraptor, qu’on les aime ou non, faisaient partie intégrante du scénario de leurs films respectifs et sans eux, il aurait fallu revoir l’histoire en profondeur, autant le D. rex et les Mutadons font superflus et semblent être là juste pour assouvir une envie ou un délire des personnes travaillant sur le film car si on les enlève de l’histoire et qu’on les remplace respectivement disons par un gros théropode et quelque ptérosaure de taille moyenne, ben l’histoire de JWR ne changerait pas des masses.
Concernant les seconds, j’aime bien leur design mais de l’autre ils auraient plus leur place dans The Witcher ou autre œuvre similaire en tant que pseudo-vouivres que dans un Jurassic Park car dans les faits, leurs actions dans Renaissance auraient pu être accomplies par des théropodes de taille petite à moyenne (si ils ne voulaient pas mettre de raptors pour éviter la redite avec l’original, ils avaient l’embarras du choix avec, entre-autres, Herrerasaurus, un Proceratosauridae ou encore des Troodons venimeux à moitié dégénérés comme ceux du jeu de Telltale et/ou des ptérosaures pouvant chasser à terre relativement aisément (tel que des Azdharchidés de taille moyenne ou mieux encore Thalassodromeus, distinct en terme d’apparence comparé au Quetzalcoatlus)).
Quant au mutant hexapode, son background n’est pas creusé et on s’attarde pas sur les difficultés qu’entraînent ses malformations sur son existence (voir la créature en souffrir et un des persos compatir aurait pu ajouter de la profondeur à la chose), ce qui fait que malgré l’iconisation visuelle que lui fournit Edwards, ben on s’en fout un peu.
V/ Musique
Après plusieurs écoutes, je dirais que la BO de Desplat est certes jolie mais pas mal "décorative/illustrative d'une ambiance", comme beaucoup de bandes originales de notre époque, et on peine à retenir de vrais thèmes distincts, contrairement aux BOs de JW et FK (surtout ce dernier) où Michael Giacchino a assuré de mon point de vue (par contre, il semblait être fatigué dans celle de JWD), surtout que je suis davantage fan de Giacchino que de Desplat d’ordinaire (en dehors des BOs Jurassic, j’écoute fréquemment celles de John Carter, Rogue One, La Planète des Singes pour le premier là où pour Desplat, la seule qui figure parmi mes écoutes récurrentes est celle du Godzilla de 2014).
Et pour revenir au fan-service abordé dans la section précédente lorsque je parlais de la scène des Titanosaures, utiliser le thème de Williams n’est pas suffisant dans mon cas, surtout dans des scènes étranges comme celle du fin montrant nos héros voguer vers l’horizon tandis que des dauphins nagent à côté d’eux (ça marchait dans l’original car les Pélicans sont des oiseaux, donc des dinosaures, et le lien avec le thème de Jurassic Park est évident alors que là, Flipper et ses congénères n’ont aucun rapport avec eux)
VI/ Petit Aparté
Je me fais surement des films et ne prenez pas forcément au premier degré ce que je vais écrire dans cette section mais j’ai l’impression que quelqu’un chez Universal a lu mes fanfics (disponibles ici https://archiveofourown.org/users/The_Geeky_Zoologist ) car j’ai relevé les similitudes suivantes :
— Le film s’ouvre avec un Hélicoptère survolant la jungle sous le regard de Capucins à Face Blanche intrigués par le simili rugissement qu’il faisait, tout comme ma réécriture de JW s’ouvrait sur un Hélicoptère sortant des nuages au-dessus de la jungle sous le regard d’une Harpie féroce elle aussi intriguée par le bruit inquiétant fait par l’appareil.
— L’Evasion du D.rex est due à un crash du système de sécurité du laboratoire après qu’un emballage de Snickers, amené dans le sas de la section dédiée au mutant hexapode par un courant d’air, ait été aspiré dans les portes, les faisant court-circuiter. Dans ma réécriture de JW, l’évasion de l’Indominus est (indirectement) due à la chute d’une feuille là où il ne fallait pas, avec un courant d’air provoqué par une ventilation capricieuse l’ayant fait volé jusqu’à sous les mâchoires de l’Indominus endormie au cours d’une opération médicale. C’est en voulant récupérer cette feuille qu’un des assistants vétérinaire remarque que l’Indominus est réveillée (due à une erreur de dosage de tranquilisant) et une panique s’ensuit où nos personnages fuient la bête alors qu’ils sont plongés dans les lumières rougeâtres des alarmes (j’ai recyclé cette idée de la feuille volante d’un storyboard de TLW où un des marins du Venture réalisait que le T.rex était réveillé après avoir voulu ramasser une feuille de papier ayant atterrit à proximité de l’animal qu’il croyait endormit).
— Martin Krebs mentionne un certain Pasolini en début de film or j’avais un personnage secondaire nommé Pasolini dans mon pitch de réécriture de Dominion. Bon, les deux Pasolini n’ont en commun que leur nom de famille (celui de Koepp est un étatsunien travaillant pour une entreprise de mercenariat, le mien est un colonel de la Gendarmerie Italienne) et ça s’explique surement par le fait que David Koepp et moi avons eu probablement la même source d’inspiration, en l’occurrence le cinéaste italien ayant réalisé la trilogie du Décaméron.
Voilà, j’avais trouvé ça marrant lors du visionnage. C’était pour l’anecdote.
Conclusion
Jurassic World : Renaissance est un cas… particulier. D’un côté, le film est meilleur que la trilogie de Trevorrow sur les plans de la mise en scène, de l’écriture et de la qualité globale des designs des animaux introduits même mais de l’autre, la trilogie JW avait la musique de Giacchino et sa vision au long terme de l’histoire pour elle. Il faut également relativiser la qualité de l’écriture de ce volet car bien qu’elle ne soit pas aussi navrante que celle de la trilogie JW et ses relents marveliens, elle reste très basique, encore une fois très série B et pour un volet titré Renaissance, on s’attendait à davantage qu’une bête quête sur une île tropicale aux allures de redite déguisée de JP3 tandis que certains mandats du cahier des charges (Inclure une famille avec une gamine, ne pas faire un film trop violent pour pas choquer les marmots…) freine le potentiel du film et de la saga en général, obsédée par l’idée de retrouver la magie du film original, comme si ils souhaitent plaire à tout prix aux trentenaires/quarantenaires l’ayant vu gamin (la même génération à laquelle appartiennent Colin Trevorrow, Juan Antonio Bayona et Gareth Edwards) et ne jurant que par lui tout en chiant sur Le Monde Perdu alors que ce dernier avait compris qu’il était vain d’essayer de vouloir copier son prédécesseur et d’au contraire trouver son propre style au sein de la franchise. Car un Jurassic World: Renaissance qui aurait eu la liberté d'exploiter pleinement son potentiel aurait été bien plus proche qualitativement du King Kong de Peter Jackson (film qui rigole doucement car ce n'est pas demain la veille qu'il sera détrôné) que de Kong: Skull Island, ce qui est hélas le cas du film en l'état actuel.
En fait, la franchise a grand besoin d’un Andor et donc d’un simili Tony Gilroy qui posera ses cojones sur la table en donnant un nouveau regard sur l’univers afin de rabattre les cartes tout en évitant les écueils du fan-service et je ne pense pas que David Koepp puisse l’être vu certaines de ses déclarations et l’histoire quelconque qu’il nous a livrés pour Renaissance. Je crains que l’idée d’un « Andor Jurassic » ne soit qu’un vœu pieux (Ironique que j’ai bien plus pris mon pied devant Star Wars que du Jurassic cette année alors que je suis un fan de la trilogie originale Jurassic Park et que je me contrefous de Star Wars d’ordinaire).
Mais plutôt qu’à vouloir étirer trop longuement une franchise pas forcément taillée pour, je pense qu’il est préférable que la saga Jurassic s’éteigne doucement afin de laisser la chance à d’autres sagas à dinosaures d’émerger et d’occuper la niche laissée vacante car ainsi est l’histoire de la vie. Des espèces et des familles émergent, se développent, atteignent leur suprématie, puis déclinent et enfin s’éteignent pour être remplacées par d’autres.
Mon classement des films mis à jour :
1) Objectivement Jurassic Park mais subjectivement Le Monde Perdu
2) Objectivement Le Monde Perdu mais subjectivement Jurassic Park
3) Jurassic Park 3
4) Jurassic World : Renaissance
5) Jurassic World : Fallen Kingdom
6) Jurassic World
7) Jurassic World : Dominion
"I'm a simple man. I like pretty, dark-haired women and breakfast food" Ron Swanson, Parks and Recreations
"I have come up with a plan so cunning you could stick a tail on it and call it a weasel." Black Adder the Third
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Cest vrai que cest le gros bordel niveau timeline
De ce que j'ai compris, tout le sanctuaire et les histoires de dinosaures ratés se rapportent au premier park de JW premier du nom.
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Mais pour le coup la porte du labo qui casse a cause d un papier de snickers c est pas un peu facile?
Quand JP a foiré c était un peu plus complexe que juste Nedry qui renverse du coca sur le clavier et fait tout exploser non?
Deja a moins d être un animal sans education tu jettes pas un papier sans le ramasser, encore moins dans un labo quand t as une combinaison pour te protéger des pires virus de la planète, ensuite je vois mal le fait qu il n y ai qu une porte et pas un vrai sas de sécurité.
Et pourquoi tu abandonnes tout quand tu peux endormir ou tuer le DRex, vu combien il y a eu d argent investi?
Et pour le coup il aurait été inspirée de mettre une sequence avec Wu pour resituer la chronologie.
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Mais pour le coup la porte du labo qui casse a cause d un papier de snickers c est pas un peu facile?
Je vois mal le fait qu il n y ai qu une porte et pas un vrai sas de sécurité
C'est au-delà de la facilité, c'est d'une connerie... J'arrive même pas à croire qu'ils ont validé ça dans les premiers visionnages de l'équipe de prod.
Et il y a un sas, on le voit en suivant toute l'aventure de ce petit emballage Snickers qui grille justement la seconde porte. Avec une technologie pareil, tu dois chèquer le compartiment poussière toutes les 30min...
Amusant sachant qu'ils ont utilisé un éléphant pour aider la prise de vue.
C'est déjà le cas pour l'original, avec des rhinocéros, autruches et également des éléphants. Quelque part, ça aide à avoir des points d'ancrage de ce qu'on connaît de gros animaux pour faire croire à une créature sortie de l'ordinaire, qui a certes existé, mais dont on en n'a jamais vu la couleur.
Dernière modification par InGen'Hunter (08-07-2025 07:30:51)
Ce sera comme une balade en forêt... il y a 65 millions d'années
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