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Quelqu'un saurait me dire pourquoi Under The Silver Lake est introuvable sur les réseaux habituels de partage d'oeuvres culturelles ?
You either die as a fan or wait for enough sequels to see yourself become the hater.
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Et s'il est sur HBO ?
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Vu Astérix et le Secret de la Potion Magique.
Je l'ai préféré au Domaine des Dieux, parce qu'il y a un rythme beaucoup mieux géré et de l'humour excellent. En fait il m'a beaucoup fait pensé à Astérix Mission Cléopatre, dans l'humour, mais aussi concernant les personnages, vu que Astérix et Obélix sont relayés au second plan (à dire vrai Astérix c'est limite s'il ne sert à rien...), ce qui est dommage vu que Clavier se révèle plutôt bon au doublage.
Après visuellement c'est excellent, y a pas mal de textures que j'ai trouvé super jolies (un personnage qui porte une cape en peau dont le rendu est plutôt bluffant), les cheveux moustaches etc, ainsi que les rendus des flammes qui ont un style 2D qui fonctionne super bien.
Le scénario original rend super bien, on sent vraiment qu'Astier comprend ce qu'est Astérix, notamment dans une petite séquence vraiment sympathique au début. Puis être capable de reprendre un extrait du ciel lui tombe sur la tête tout en l'améliorant, c'est du génie.
Le méchant est un plus vu que on nous habitue plutôt à des méchants ridicules et stupides, même si à la fin j'ai trouvé que y en avait peut être un peu trop.
En bref, une bonne histoire, un humour excellent (et très peu pour les enfants j'ai trouvé), un superbe visuel mais un Astérix trop en retrait.
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Vu Revenge
C'est filmé à hauteur de cul. C'est plaisant mais alors ça sert pas trop le propos voulu par la réal.
Pas mal d'incohérences mais jai pas vu le temps passé !
Dernière modification par TomWitwicky (05-12-2018 17:33:35)
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Personne d'entre vous n'est allé voir Bohemian Rhapsody ?
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Non mais ça a l'air moyen
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Oui, et c'est ok. Excepté les 20 dernières minutes qui sont magistrales.
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Magistrales ? Ah, merde, je crois que l'ai vraiment loupé un truc !
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- "Tu es fan de Queen ?"
- "Oui j'ai écouté I want to break free et Bohemian Rhapsody une fois à la radio sur Nostalgie et dans de très bons films comme Suicide Squad"
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Vu et adoré bohemian rhapsody
..
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Elizabeth (1998)
J'ai vraiment adoré ce biopic autour de l’accession au pouvoir de la reine Elizabeth d'Angleterre durant le 16ème, dans un contexte où l'Europe en pleine renaissance était plongée dans d'incessants (et débiles) conflits religieux.
J'ai apprécié ce côté leçon d'histoire (qui j'imagine a du être un minimum édulcoré, je laisse les spécialistes en histoire du forum à m'en dire plus) pour un film dont le rythme et l’écriture scénaristique parviennent à me faire intéresser par le sujet.
Réussite aussi marquée par un casting de premier choix : Cate Blanchett en reine Elizabeth, notre regretté Sir Richard Attenborough en conseiller de la reine, Vincent Cassel en jeune duc d'Anjou, une belle apparition de Daniel Craig à une époque où il était moins connu, etc.
Et tout aussi improbable que je ne l'aurait imaginé... : Eric Cantonna.
Si, si. Eric Cantonna dans ce film. Eric Cantonna jouant l'ambassadeur du royaume de France. Et jouant ce personnage à plusieirus reprises aux cotés de... Sir Richard Attenborough.
Si, si : Sir Richard Attenborough jouant avec... Eric Cantonna.
Qu'il eut cru ?
Le moment que j'adore aussi, c'est l'apparition très remarquée de Vincent Cassel pour sa présentation à la reine.
https://www.youtube.com/watch?v=OaVgK4b1eC0
Et... le même jouant le duc d'Anjou travesti ça vaut le coup d’œil.
https://www.youtube.com/watch?v=MHzcc00ZXCM
La BO est très bonne dans l'ensemble, les quelques passages de musique d'époque me donnent envie de m'intéresser à la musique renaissance et la musique baroque.
"Dans d'autres siècles, les êtres humains voulaient êtres sauvés, ou améliorés, ou libérés, ou éduqués. Mais dans le nôtre, ils veulent êtres divertis. La grande peur de notre siècle n'est pas la maladie ou la mort, mais l'ennui. Un sentiment de temps libre entre nos mains. Un sentiment de ne rien faire. Le sentiment de ne pas être divertis."
Michael Crichton
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dans un contexte où l'Europe en pleine renaissance était plongée dans d'incessants (et débiles) conflits religieux.
Surtout les anglosaxons puritains qui cassaient les couilles à tout le monde, heureusement que Elizabeth I est arrivée et a financé le théâtre dit élisabéthain avec Shakespeare et compagnie.
Perso je connais cette période qu'à travers son théâtre et un peu Stefan Zweig qui en parle pas mal dans ses livres.
Et Richard Attenborough est un habitué des films historiques. Go voir Gandhi qu'il a réalisé.
Dernière modification par Freak (08-12-2018 12:46:50)
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Et Richard Attenborough est un habitué des films historiques. Go voir Gandhi qu'il a réalisé.
Vu aussi, rien à redire.
"Un pont trop loin" et "Le cri de la liberté" sont également à voir.
En tant qu'acteur, il assure très bien le rôle de Père Noel dans le remake de Miracle sur la 34ème rue (le remake et l'original sont à voir en ces périodes de fête).
"Dans d'autres siècles, les êtres humains voulaient êtres sauvés, ou améliorés, ou libérés, ou éduqués. Mais dans le nôtre, ils veulent êtres divertis. La grande peur de notre siècle n'est pas la maladie ou la mort, mais l'ennui. Un sentiment de temps libre entre nos mains. Un sentiment de ne rien faire. Le sentiment de ne pas être divertis."
Michael Crichton
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Mowgli : La légende de la jungle (Andy Serkis, 2018)
Malgré le choc que peut créer en début de film certains CGI et l'effet d'Uncanny Valley suscité par le fait d'appliquer les mimiques et caractéristiques faciales des acteurs sur les personnages animaux via la performance capture, on parvient à s'habituer à cette direction artistique à risques qui a rebuté une partie du public potentiel lors de la diffusion des trailers. Ainsi, bien qu'il soit du point des effets spéciaux et de la reconstitution des animaux plus imparfait que la version live-action de Disney sortie il y a deux ans, le film d'Andy Serkis parvient cependant à être supérieur ou à se distinguer de cette dernière sur d'autres points.
- La réalisation, la photographie (mention spéciale à la scène du festival et ses poudres colorées) et la mise en scène sont plus travaillées.
- L'ambiance plus adulte et plus sombre, que ce soit via la langage adopté qui peut être dur pour un public jeune au travers des thématiques abordées ou la présence d'hémoglobine et de carcasses, fait plaisir et apporte du caractère à cette version.
- Les personnages n'ont pas un design tout lisse et nombre ont des cicatrices ou des gueules leur conférant une aura intimidante. Shere Khan a beau avoir une tête de chat consanguin, ça n'enlève rien à la performance de Cumberbatch, très bonne comme à son habitude; le Baloo de Serkis parvient à nous faire oublier l'ours feignant et comique des versions de Disney et rien qu'en regardant sa gueule, on voit qu'il est pas là pour la déconne et a un rôle de professeur soucieux de ses élèves mais un peu vache sur les bords; Mowgli est recouvert de boue les trois quarts du film; les singes se comportent presque comme des orcs ou des gobelins (à un moment, l'un d'eux chevauche brièvement même l'un des loups. Un Clin d’œil de Serkis vis-à-vis de la saga qui l'a rendu célèbre ?)... Les animaux ne sont pas que des démos techniques comme ceux de Disney mais davantage de véritables personnages avec un background dont les traces se trahissent sur leur physique. Ils ont du caractère.
- L'acting est meilleur et Rohan Chand, l'interprète de Mowgli, est un jeune acteur plein de potentiel car au travers de son jeu, il nous fait ressentir bien plus d'émotions que son équivalent du film de Favreau et est beaucoup plus charismatique (il est beaucoup moins lisse, est prompt à s'emporter et à un regard "sauvage").
- Le fait qu'il y ait un passage prolongé chez les Hommes apporte de la fraîcheur par rapport aux versions de Disney (le Monde des Hommes est très présent dans la version de Stephen Sommers sortie dans les années 90 mais Mowgli y étant adulte, ça n'a pas la même ambiance qu'ici) bien qu'on a l'impression que des scènes ont été coupées tant certaines transitions semblent abruptes.
- La BO à un côté plus authentique avec l'utilisation de nombreux instruments indiens là où celle de John Debney pour le film de Favreau, bien qu'épique et agréable, est plus classique et davantage passe-partout dans le milieu des blockbusters.
Mowgli : La légende de la jungle est peut-être moins épique que la version de Disney mais quand on le regarde, on comprend clairement qu'Andy Serkis n'a pas voulu en faire un blockbuster mais plutôt un film de personnage avec un arc cohérent et complet pour le personnage éponyme, soit quelque chose dans le même genre de registre que Conan le Barbare de John Milius ou Greystoke, la légende de Tarzan avec Christophe Lambert dans le rôle titre.
Cela se ressent particulièrement dans le final :
Dans le film de Favreau, la confrontation finale entre Mowgli et Sher Khan est mise en scène sous la forme d'une course poursuite dans un premier temps au sol puis dans les arbres en plein milieu d'une forêt en proie aux flammes sous fond de musique épique.
Ici, après avoir été grièvement blessé, le tigre se retire dans la jungle et finit par s'effondrer. Alors qu'il vit ses derniers instants, Mowgli se rapproche de lui et se prépare à l'achever selon les us définis dans la Loi de la Jungle : en le regardant dans les yeux avant de porter le coup de grâce. Shere Khan tente de duper Mowgli en feignant son trépas, comptant lui porter un coup de griffes avant de trépasser. Mowgli évite le dit coup et tue Shere Khan d'un coup de poignard dans le crâne.
En conclusion, j'ai beaucoup de sympathie pour le film de Favreau qui, contrairement à d'autres remakes de chez Disney, a su quand même diverger un peu par rapport au dessin-animé, mais pour moi la version de Serkis est un meilleur objet de cinéma car étant le fruit de la vision d'un auteur et non un simple voyage aux multiples péripéties pour petits et grands dotés de clins d'oeils nostalgiques. Il ne manque plus que le film de Zoltan Korda sorti en 1942 et j'aurais vu la plupart des adaptations de l'oeuvre de Kipling.
"I'm a simple man. I like pretty, dark-haired women and breakfast food" Ron Swanson, Parks and Recreations
"I have come up with a plan so cunning you could stick a tail on it and call it a weasel." Black Adder the Third
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La Grande Attaque du train d'or (1979) réalisé par Michael Crichton, je recommande fortement si vous voulez découvrir sa filmo et connaître autre chose que Jurassic Park ou MondWest le concernant.
Même si ça manque un peu de peps parce que Crichton est meilleur écrivain que réal, Sean Connery et Donald Sutherland sauvent le film. L'humour est très bon, les scènes d'action sont pas mal non plus. Si vous aimez les personnages de bandits distingués, je recommande.
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Je l'ai regardé quand il est passé sur Arte récemment, j'ai trouvé ça plutôt grotesque. Je m'attendais à un film historique avec une certaine authenticité mais on est plus proche d'une comédie, qui ne m'a pas fait pas rire.
Runaway Train qui passait juste après était vraiment bien par contre. Et j'ai découvert à cette occasion que Unstoppable de Tony Scott en est un remake, pour lequel tout le propos social a été retiré.
Et tant qu'on est dans les films de trains je conseille L'Empereur du Nord, auquel Runaway Train emprunte quelques éléments, surtout au niveau des personnages.
You either die as a fan or wait for enough sequels to see yourself become the hater.
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Ouais je l'ai vu sur Arte aussi. Ouais c'est une comédie d'aventure mais l'humour potache et l'anti-manichéisme permet quand même de placer quelques propos sociaux aussi. Mais vu le duo d'acteurs, je m'attendais pas à autre chose que ça. Sur le papier, filmer un train en marche avec des vrais cascades et un propos historique intéressant, ça aurait pu être bien mieux c'est sûr.
Pas vu les autres sauf l'Empereur du Nord que je trouve excellent aussi. Mais c'est dingue tous les films de trains avec des bandits sont plus ou moins connectés entre eux.
The Train (1964) avec Burt Lancaster est pas mal non plus.
Dernière modification par Freak (24-12-2018 13:34:45)
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