Vous n'êtes pas identifié(e).
Je me demandais pourquoi Trump lançait un programme spatial. Mais vu l'accord je comprends mieux. ^^
La NASA n'a surtout pas d'autre choix que de faire avec les entreprises privées comme Blue Origin et SpaceX et comme c'est ça que ces dernières visent à moyen terme, il lui faut prendre les devants.
Trump, lui, se contente de faire de la politique avec l'espace, comme tous ses prédécesseurs. Artémis c'est ça : il s'en fiche de la science et de l'exploration, ce qu'il voit c'est que si ça marche ça marquera l'Histoire et incarnera très bien la grandeur retrouvée de l'Amérique, et que ce sera forcément bon pour sa postérité politique .
J'aime pas cette idée d'exploiter les astres comme on a exploité la Terre.
Pour une exploitation qui permette à des astronautes de vivre, là oui, Ok. Quand on passera à des séjours de longues durées sur la Lune, il est bien évident qu'on ne pourra plus amener tout avec soi comme on faisait à l'époque des missions Apollo et comme de toute façon pour Mars il faudra être capable d'extraire de l'environnement au moins une partie de ce dont on a besoin pour vivre et pour repartir, il est normal qu'on commence à faire ça aussi sur la Lune pour voir comment tout ça peut marcher.
Les astronautes qui vivront sur la Lune puis sur Mars seront de plus forcément peu nombreux et ça resterait une exploitation limitée, ce qui laisse espérer qu'on pourrait éviter un saccage environnemental.
J'ai peur que l'exploitation des ressources à des fins commerciales ouvre la boite de Pandore et conduise à des destructions de l'environnement et des paysages de la Lune et de Mars.
On a vu le résultat sur Terre, c'est une erreur de refaire pareil ailleurs.
Alors on pourrait dire que "c'est pas grave", "qu'il n'y a personne sur la Lune et Mars", "que ça ne dérangera personne" mais c'est pas parce qu'il y a des ressources (et encore, il faudrait être sûr qu'il y a vraiment de quoi rendre ça rentable, ce qui n'est pas garanti) qu'elles ont à être exploitées.
Les astres ne nous appartiennent pas, c'est une mauvaise idée de vouloir y faire n'importe quoi pour des intérêts commerciaux. Le seul intérêt qui vaille c'est la science.
Dernière modification par Cachalot93 (13-06-2020 16:25:22)
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Je me demandais pourquoi Trump lançait un programme spatial. Mais vu l'accord je comprends mieux. ^^
Par rapport à l'idée d'exploiter les ressources dans l'espace, ce n'est pas artémis qui l'a investigué.
Les USA avaient déjà signé un traité autorisant le privé à exploiter les ressources dans le cosmos en 2016.
Ceci n'en est donc qu'une continuité.
J'aime pas cette idée d'exploiter les astres comme on a exploité la Terre.
Pour une exploitation qui permette à des astronautes de vivre, là oui, Ok. Quand on passera à des séjours de longues durées sur la Lune, il est bien évident qu'on ne pourra plus amener tout avec soi comme on faisait à l'époque des missions Apollo et comme de toute façon pour Mars il faudra être capable d'extraire de l'environnement au moins une partie de ce dont on a besoin pour vivre et pour repartir, il est normal qu'on commence à faire ça aussi sur la Lune pour voir comment tout ça peut marcher.
La conquête spatial a depuis le début pu lancer des applications exploitées dans le domaine privé. Il va de soi que certaines vont surveiller tout ça de près et trouver dans les techniques développées pour faire vivre les futures missions spatiales pour en trouver des applications industrielles.
Le fait est qu'il est évident que les ressources de la terre ne sont pas inépuisables. Tout comme il est évident qu'à ce stade, pas grand monde ne voudrait abandonner son cadre de vie confortable des temps modernes. Si on veut que ça dure dans le temps, alors l'exploitation des ressources extraterrestres parait inévitable.
Ça fait certes encore science-fictionnel. Et éthiquement c'est surtout regrettable de dire ça, mais c'est inévitable.
"Dans d'autres siècles, les êtres humains voulaient êtres sauvés, ou améliorés, ou libérés, ou éduqués. Mais dans le nôtre, ils veulent êtres divertis. La grande peur de notre siècle n'est pas la maladie ou la mort, mais l'ennui. Un sentiment de temps libre entre nos mains. Un sentiment de ne rien faire. Le sentiment de ne pas être divertis."
Michael Crichton
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Pour l'instant, la rentabilité des ressources spatiales n'est pas garantie. Dépenser autant d'argent pour aller les chercher + pour les extraire + pour les ramener, ça n'encourage pas pour quelque chose qui a des risques de rapporter moins .
Les autorisations générales sont validées par les USA mais pour le moment, rien qu'en terme budgétaire, c'est encore hors de portée (heureusement ?) des entreprises privées.
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Huit destinations pour les futurs explorateurs de Mars .
https://www.space.com/41254-touring-mar … -trip.html
Des endroits bien cool qu'on ne manquera pas d'aller voir quand on ira là-bas par nous-mêmes dans vingt ans. Même s'ils sont difficiles d'accès.
L’intérêt avec Mars, c'est que vu que les astronautes des quelques missions qui iront passeront facilement un an sur place, ce sera forcément de l'exploration à une bonne échelle.
Rien que pour la première mission, on va certes probablement se poser comme Apollo 11 à un endroit bien dégagé pour que la sécurité de l'équipage soit garantie au maximum mais contrairement à Apollo 11 on ira forcément plus loin.
Pour rappel, Apollo 11 a certes été le premier alunissage mais ce n'était pas très aboutie comme exploration : Armstrong et Aldrin ne se sont éloignés qu'à une soixantaine de mètres au maximum du LM pendant les 2h30 de leur unique sortie.
Après, l'exploration a été poussée toujours un peu plus loin avec les missions suivantes.
Conrad et Bean d'Apollo 12 font deux sorties de 4 heures chacune et s'éloignent jusqu'à 450 mètres du LM. Les deux astronautes d'Apollo 13 n'ont pas continué sur cette lancée pour une raison évidente. Et ceux d'Apollo 14, 15, 16 et 17 eux parviennent à se rendre d'abord à pied (Apollo 14) puis avec le rover à plusieurs kilomètres du point d'arrivée. Et dans des reliefs de plus en plus compliqués.
Comme le premier pas sur Mars sera forcément le début d'un séjour nettement plus long, il faudra que les astronautes puissent se déplacer sur des centaines de kilomètres.
Et puis on gagnera en expérience au fur et à mesure des missions martiennes (même si on ne pourra en faire que peu), ce qui permettra d'avoir plus confiance et de se poser directement dans des endroits plus intéressants et spectaculaires.
Au passage, je partage la mise à jour que j'ai rédigée sur cet article digression de mon blog JP :
https://blogcachalot2.blogspot.com/2019 … 0-ans.html
Avec Fred qui est donc le premier Français sur la Lune...
Dernière modification par Cachalot93 (14-06-2020 17:57:26)
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Il y a aujourd'hui 57 ans, le 16 juin 1963, la Russe Valentina Terechkova partait avec le vaisseau Vostok 6 et devenait la première femme à effectuer un vol dans l'espace .
Bon, en vrai, son vol n'a pas été une très grande réussite mais ça restait une grande première à mettre au crédit de l'URSS dans la course avec les Etats-Unis. Cela étant, aucune Russe n'a suivie Terechkova pendant une bonne quinzaine d'années. Il n'y en avait même pas dans le groupe de 24 cosmonautes formés par Leonov pour marcher sur la Lune (alors qu'en soi si le programme avait continué et qu'ils avaient fini par arriver même après les Étasuniens, c'aurait été un grand coup médiatique d'envoyer une première femme sur la Lune).
Les USA ont fait pareil d'ailleurs : il y a bien eu un groupe de 13 femmes sélectionnées pour des vols en marge des missions Mercury mais aucun n'a volé. Et aucune femme n'a été sélectionné pour Gemini et Apollo ensuite. Il a fallu attendre les navettes pour que les femmes US puissent enfin aller dans l'espace.
En France, on a eu pour le moment qu'une seule astronaute femme : Claudie Haigneré, qui a volé deux fois (une sur Mir en 1996 et une sur l'ISS en 2001).
Après ça s'est arrangé et les femmes ont une place un peu plus juste dans le corps des astronautes d'aujourd'hui.
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Notons tout de même que, de tous les astronautes de la NASA, c'est une femme qui a passé le plus de temps dans l'espace que n'importe lequel d'entre eux. Peggy Whitson pour ceux que ça intéresse.
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665 jours cumulés .
Ce qui correspond à peu près à la durée d'une mission sur Mars.
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Cédrik Jurassik et Sciencoder en ont parlé dans une ancienne vidéo. Et comme j'étais pas complètement d'accord avec ce qui est dit, j'en ai fait un article .
https://blogcachalot2.blogspot.com/2020 … -dans.html
Donc ce n'est pas l'espace qui est venu remettre en lumière les dinosaures au milieu des années 1980 mais le contraire.
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A ce propos, le capteur de gravité zéro de Space X était pas mal :
Dernière modification par Taylor BC (19-06-2020 18:42:02)
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Huit destinations pour les futurs explorateurs de Mars .
La vue depuis le haut du canyon de Valles Marineris doit être certainement impressionnante.
"Dans d'autres siècles, les êtres humains voulaient êtres sauvés, ou améliorés, ou libérés, ou éduqués. Mais dans le nôtre, ils veulent êtres divertis. La grande peur de notre siècle n'est pas la maladie ou la mort, mais l'ennui. Un sentiment de temps libre entre nos mains. Un sentiment de ne rien faire. Le sentiment de ne pas être divertis."
Michael Crichton
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Oui, je confirme
"le dinosaure et l'homme, deux espèces séparées par 65 millions d'années d'évolution viennent tout à coup de se retrouver face à face. Comment serait-il possible d'avoir plus petite idée ce qui va ce passer".
Alan Grant
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On gardera Olympus Mons pour la dernière mission humaine qui se fera avant l'annulation du programme humain, histoire de finir en apothéose .
En espérant que ce décor aura plus de chance que le très grand et très jeune cratère Tycho sur la Lune qui devait accueillir la mission Apollo 20... et qui attend toujours qu'on lui rende visite.
Avec son grand pic au milieu, ça aurait donné quelque chose de cool et un sacré séjour pour Stuart Roosa et Jack Lousma (ou Don Lind, suivant celui qu'on aurait choisi pour le dernier vol entre l'astronaute dans le roulement et le scientifique de formation. Perso, je pense que le scientifique l'aurait emporté.).
Le sommet d'Olympus Mons, même si la pente est douce sur le volcan, c'est quand même un endroit sacrément difficile à atteindre donc je ne sais pas si ce serait très bon pour la sécurité des astronautes.
A moins de se poser carrément dessus...
Dernière modification par Cachalot93 (20-06-2020 11:01:24)
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Quand tu penses qu'on a des images des Astronautes sur la lune se vautrant sur du plat, je les imagine pas du tout monter cette colline en effet.
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Quand tu penses qu'on a des images des Astronautes sur la lune se vautrant sur du plat, je les imagine pas du tout monter cette colline en effet.
Après, d'ici-là, avec les longs séjours et plus de missions sur la Lune, on aura gagné en expérience donc les astronautes seront sans doute plus à l'aise. Ça évitera qu'ils se vautrent .
Même les vautrages sur la Lune arrivent tard, avec les premières missions (Apollo 11, 12 et 14) on leur disait de ne pas faire les marioles. C'est avec les séjours un peu plus longs (Apollo 15, 16 et 17) qu'ils ont commencé à se laisser aller à la confiance et qu'il y a eu quelques vautrages.
Deux en particulier sont restés fameux dans les missions Apollo :
Celui d'Harrison Schmitt (Apollo 17) où il est tombé et a un du mal à se remettre debout. C'est connu comme "le ballet de Houston".
Charles Duke (Apollo 16) qui lui en a eu deux à lui tout seul. Le premier où il enfonce trop fort un truc de carottage et a du mal à se relever. Et le second c'est un peu débile : comme 1972 était une année olympique, Duke et Young ont voulu profiter de l'occasion pour faire du sport sur la Lune en faisant du saut en hauteur. Alors Young détient le record (81 centimètres) mais Duke a mal sauté et est tombé en arrière. Comme son système de survie était dans le sac à dos de la combi, le gars raconte qu'il a eu la peur de sa vie !
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Aujourd'hui 3 juillet, Harrison Schmitt fête ses 85 ans .
Géologue et astronaute américain, il fut en décembre 1972 le dernier homme à poser le pied sur la Lune.
Au départ, Schmitt devait partir pour la Lune en compagnie de Richard Gordon (CMP d'Apollo 12) avec la mission Apollo 18 en 1973 et devenir le premier scientifique sur notre satellite. Mais quand les trois dernières missions du programme lunaire furent annulées pour des raisons bassement budgétaires (merci le Congrès...), la communauté scientifique autour de la NASA fit pression pour que Schmitt soit transféré au dernier vol restant, Apollo 17.
Schmitt pris donc la place de Joe Engle (le LMP prévu au départ pour Apollo 17) et partit pour la Lune avec Eugene Cernan et Ronald Evans ce 7 décembre 1972.
Avec Cernan, ils passeront environ 75 heures sur la surface et exploreront le site de la vallée de Taurus-Littrow sur plusieurs kilomètres. Les compétences de géologues de Schmitt lui permirent de trouver les échantillons les plus intéressants et ils rapportèrent plus de 100 kg de roches lunaires sur la Terre.
A un moment, Schmitt voulait qu'Apollo 17, puisque étant devenue la dernière mission, aille se poser carrément sur la face cachée, ce qui demandait de placer autour de la Lune un satellite relais. Bien que n'étant une dépense ou une complexité extrême, la NASA refuse pour des raisons de timing et de sécurité. Schmitt milite alors pour qu'Apollo 17 ait 4 sorties au lieu de 3 mais il reçoit un nouveau refus.
Harrison Schmitt est le dernier membre d'équipage encore vivant d'Apollo 17 et l'un des quatre derniers marcheurs lunaires d'Apollo encore en vie (avec Buzz Aldrin d'Apollo 11, David Scott d'Apollo 15 et Charles Duke d'Apollo 16).
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De gigantesques tâches stellaires. Une nouvelle raison avancée pour expliquer la raison pour laquelle Bételgeuse a perdu une partie de sa luminosité au début de l'année.
https://www.futura-sciences.com/science … ide-79164/
"Dans d'autres siècles, les êtres humains voulaient êtres sauvés, ou améliorés, ou libérés, ou éduqués. Mais dans le nôtre, ils veulent êtres divertis. La grande peur de notre siècle n'est pas la maladie ou la mort, mais l'ennui. Un sentiment de temps libre entre nos mains. Un sentiment de ne rien faire. Le sentiment de ne pas être divertis."
Michael Crichton
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Retour dans l'ISS pour Thomas Pesquet en février 2021.
https://www.futura-sciences.com/science … 021-81228/
EDIT :
Décollage de la première sonde émiratie à destination de Mars aujourd'hui si tout va bien.
https://www.futura-sciences.com/science … let-58196/
Dernière modification par Monsieur ADN (14-07-2020 06:48:21)
"Dans d'autres siècles, les êtres humains voulaient êtres sauvés, ou améliorés, ou libérés, ou éduqués. Mais dans le nôtre, ils veulent êtres divertis. La grande peur de notre siècle n'est pas la maladie ou la mort, mais l'ennui. Un sentiment de temps libre entre nos mains. Un sentiment de ne rien faire. Le sentiment de ne pas être divertis."
Michael Crichton
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Lancement réussi de la sonde Émiratie vers Mars.
https://www.futura-sciences.com/science … ars-58196/
Et voilà qui devrait plaire à Cachalot, des images de la mission Appolo 16 retravaillées en 4k.
https://www.futura-sciences.com/science … que-82022/
EDIT
Première photo d'un système solaire accompagné de deux planètes gazeuses géantes.
https://www.futura-sciences.com/science … tes-82064/
Dernière modification par Monsieur ADN (26-07-2020 08:57:32)
"Dans d'autres siècles, les êtres humains voulaient êtres sauvés, ou améliorés, ou libérés, ou éduqués. Mais dans le nôtre, ils veulent êtres divertis. La grande peur de notre siècle n'est pas la maladie ou la mort, mais l'ennui. Un sentiment de temps libre entre nos mains. Un sentiment de ne rien faire. Le sentiment de ne pas être divertis."
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https://www.youtube.com/watch?v=6DHYf1Ybv9w
https://www.youtube.com/watch?v=aAw-pmr3m_o
"Dans d'autres siècles, les êtres humains voulaient êtres sauvés, ou améliorés, ou libérés, ou éduqués. Mais dans le nôtre, ils veulent êtres divertis. La grande peur de notre siècle n'est pas la maladie ou la mort, mais l'ennui. Un sentiment de temps libre entre nos mains. Un sentiment de ne rien faire. Le sentiment de ne pas être divertis."
Michael Crichton
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Des indices confirmeraient la présence d'un océan liquide sous Cérès sous sa surface.
https://www.futura-sciences.com/science … ide-82433/
"Dans d'autres siècles, les êtres humains voulaient êtres sauvés, ou améliorés, ou libérés, ou éduqués. Mais dans le nôtre, ils veulent êtres divertis. La grande peur de notre siècle n'est pas la maladie ou la mort, mais l'ennui. Un sentiment de temps libre entre nos mains. Un sentiment de ne rien faire. Le sentiment de ne pas être divertis."
Michael Crichton
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